Bruno Le Maire est presque officiellement candidat à la primaire de la droite

Publié à 08h15, le 04 janvier 2016 , Modifié à 08h18, le 04 janvier 2016

Bruno Le Maire est presque officiellement candidat à la primaire de la droite
© VALERY HACHE / AFP

LE MAIRE IS COMING - Il "les connaît", Bruno Le Maire, les proverbes du style "rien ne sert de courir". Et il les applique, surtout désireux de "partir à point". Et c'est pour aujourd'hui (enfin presque).

En ce début janvier, la primaire de la droite et du centre est clairement relancée, après les fêtes de fin d'année. Bon, elle était déjà bien repartie au soir du second tour des élections régionales, le 13 décembre. Mais, avec notamment les propositions d'Alain Juppé sur les sujets régaliens dans le JDD, dimanche 3 janvier, cela va encore s'accélerer. Et pour "BLM", l'heure de se déclarer approche.

Sur RTL lundi 4 janvier, le député LR de l'Eure ne prononce pas LA phrase attendue. Non, il ne dira pas "je suis candidat". Mais il fait de moins en moins semblant :

 

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Si je vous disais que je ne me préparais pas à cette primaire, je vous mentirais et je n'aime pas mentir.

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Une formule qu'il répétera mot pour mot quelques secondes plus tard, relancé sur le sujet. Il se "pépare", donc, et cela n'avait échappé à personne. En fin d'interview, interrogé sur le décès de Michel Delpech, il glisse un malicieux :

 

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On peut dire aux Français : 'Pour un petit tour un de ces jours entre tes bras'.

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Le 15 décembre, sur iTélé, Bruno "le renouveau" Le Maire se refusait encore à officialiser la chose, indiquant tout de même qu'il avait "son calendrier en tête" :

 

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Oui j'ai mon calendrier en tête mais vous savez, l'année 2015 elle a été dure, elle a été longue, il y a eu des élections départementales, il a fallu gagner les élections réfionales [...]. Donc je pense qu'il sera bon de prendre un peu de vacances, prendre un peu de repos, de prendre un peu de distance aussi. Pour réfléchir à tout cela et repartir plus fort en 2016, pour proposer quelque chose d'encore plus puissant et d'encore plus généreux aux Français.

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Ça y est, nous sommes en 2016. Et l'ancien candidat à la présidence de l'UMP repart "plus fort". Mais juste un tout petit peu. Sa déclaration de candidature prendra donc à peu près autant de temps que le come-back de Jean-François Copé

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