Bruno Le Maire : "Si on ne gagne pas en 2014, 2017 on peut oublier"

Publié à 20h43, le 31 août 2012 , Modifié à 21h55, le 31 août 2012

Bruno Le Maire : "Si on ne gagne pas en 2014, 2017 on peut oublier"
Bruno Le Maire, sur BFMTV, le 31 août 2012. (Maxppp)

BATAILLE DE L'UMP - Sur BFMTV, Bruno Le Maire, député UMP de l'Eure lancé dans la course à la présidence de l'UMP, a fait le décompte de ses parrainages vendredi 31 août sur BFMTV. 

Il a assuré en détenir aux alentours de 2.000 (sur les 8.000 requis) : "Il me reste moins de 6.000 [parrainages à obtenir, ndlr] puisqu’on a largement dépassé la barre des 2.000 parrainages [...] Depuis la rentrée, je sens que les choses sont plus faciles, que ça se débloque. Qu’il y a une petite étincelle autour de ma candidature de renouveau. Les parrainages commencent maintenant à affluer."

En début de semaine, il indiquait, toujours à l'antenne de BFM TV, n'en avoir recueilli que 1.250 et soulignait combien il était un candidat respectueux des règles. 

Répétant que sa candidature était une candidature "de renouveau" et qu'il voulait éviter un "duel" et un "déchirement" de l'UMP, il est revenu sur sa proposition que le prochain président de l'UMP ne soit pas candidat aux primaires pour 2016.

Une proposition répétée avec, en ligne de mire, les élections municipales de 2014. 

Il a affirmé : "Ces municipales seront difficiles. Le territoire français est partagé entre des droites de sensibiiltés différentes [...]".

Et de conclure : "Si on gagne pas en 2014, 2017 on peut oublier."

Le retour de Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre de l'Agriculture le voit d'un bon oeil. Il a d'ailleurs insisté, en répétant trois fois, que si l'ancien chef de l'Etat revenait, il s'éclipserai.  

Ce qui donnait, à l'antenne de BFM TV, à quelques minutes d'intervalle : 

1. "Si Nicolas Sarkozy exprimait le désir, à un moment ou à un autre, la volonté de revenir au premier plan de la scène politique nationale [...] moi, bien entendu [...] je m’éclipserai… je laisserai la place à l’ancien président de la république."

2. "Les militants ont affaire, avec moi, à un candidat du renouveau […] et un candidat qui leur dit ‘si Nicolas Sarkozy revient, bien entendu, je laisserai ma place’."

3. "Il ne faut rien renier de ce que nous avons fait avec Nicolas Sarkozy. A un moment donné, si la situation nationale fait que Nicolas Sarkozy décide de revenir sur la scène politique nationale, je laisserai ma place."

Du rab sur le Lab

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