Bruno Le Roux prive toujours les députés PS de liberté de vote

Publié à 09h23, le 24 septembre 2012 , Modifié à 09h24, le 24 septembre 2012

Bruno Le Roux prive toujours les députés PS de liberté de vote
Bruno Le Roux sur Europe 1, le 24 septembre 2012. (Capture d'écran)

LIBERTE DE PAROLE – Avec des pincettes, Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a réaffirmé que les députés PS n’auraient pas de liberté de vote sur le pacte budgétaire européen.

"Ils ne rendent pas service au président de la République. Il n’y a pas de soutien qui puisse s’opérer à partir du non. C’est une fadaise."

Pour Bruno Le Roux, le "non de soutien" au gouvernement revendiqué par certains députés de l‘aile gauche du PS, comme par les écologistes, n’est pas acceptable. C’est ce que le patron des députés socialistes a indiqué, lundi 24 septembre, sur Europe 1.

Le Roux : "Je demande un soutien au président de...par Europe1fr

Face aux dissensions qui frappent le PS sur la ratification du pacte européen, le TSCG, le patron des socialistes du Palais Bourbon adoucit son discours. Mais le fond ne change pas. S’il ne dit plus directement que les députés socialistes n’ont pas de liberté de vote, il le sous-entend fortement.

"Il y a des règles au groupe PS, explique-t-il.  Chacun s’est engagé, en adhérant au groupe, à dire ce qu’il voulait dans les débats et ensuite à faire ce qu’on appelle une discipline de groupe. En fin de compte, à donner de la force et à dire qu’on n’a pas raison contre tous ceux qui proposent une solution. Je souhaite que tout le monde se mette dans ce chemin."

Et Bruno Le Roux de se faire menaçant contre les récalcitrants, évoquant l’affaiblissement –un terme récurrent de son discours- de François Hollande :

"C’est une question de responsabilité quand on affaiblit. S’il y a des divisions, ce sera un affaiblissement. Ils porteront la responsabilité de cet affaiblissement. Je ne suis pas un surveillant général, je n’ai pas à distribuer de sanctions. […] Je suis prêt à débattre jusqu’au bout car j’ai de bons arguments pour défendre ce soutien."

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault utilise lui un argument de choc. Il met en garde ceux qui, dans sa majorité, ne veulent pas ratifier le traité budgétaire européen, en faisant valoir que "la conséquence logique de leur démarche, c'est la sortie de l'euro". 

Du rab sur le Lab

PlusPlus