Ça y est, Nicolas Dupont-Aignan est candidat à la présidentielle 2017

Publié à 20h29, le 15 mars 2016 , Modifié à 20h48, le 15 mars 2016

Ça y est, Nicolas Dupont-Aignan est candidat à la présidentielle 2017

ON THE ROAD AGAIN - Y'a pas que la primaire de la droite dans la vie. Certes, les candidats à cette échéance se multiplient jour après jour. Mais ils ne sont pas les seuls. Hors de Les Républicains, on compte aussi un certain nombre de personnes déjà en lice pour 2017. Car après Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Nathalie Arthaud ou encore Jean Lassalle, voici venir Nicolas Dupont-Aignan.

Le président du parti souverainiste Debout la France, déjà candidat en 2012, est sorti du bois au 20 heures de TF1, mardi 15 mars. "NDA" annonce, en réponse à une question du journaliste Gilles Bouleau :

 

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Eh oui, vous avez raison ! Je suis candidat à la présidence de la République. Et je suis candidat parce que je suis certain que notre pays peut s'en sortir si on change de politique, si on change de personnel politique. Cela fait des années qu'une minorité gouverne contre la majorité silencieuse des Français.

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Alors il faut bien dire que, malgré ce très enthousiaste "eh oui vous avez raison" censé mettre fin au suspense, cette candidature n'est pas une surprise. Mais Nicolas Dupont-Aignan ne s'en tient pas à cette simple annonce et déroule quelques axes de sa future campagne. "La gauche qui gouverne comme la pire des droites ou la droite qui se comporte comme la pire des gauches, ça ne m'intéresse pas beaucoup", dit-il ainsi, faisant étalage de son art de la punchline. Surtout, il annonce vouloir, s'il est élu en 2017, être "le président de la justice sociale". Il dit :

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Je veux être le président de la justice sociale, car on ne peut pas continuer à vivre avec 900 euros par mois. Ça n'est plus possible.

 

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Répétant cette formule, il ajoute :

 

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Je veux qu'on récompense le travail et qu'on botte les fesses - pardonnez-moi l'expression - des feignants, des paresseux et des profiteurs. Je veux augmenter le salaire réel, le salaire net des Français de 10%, en économisant sur les dépenses d'assistanat et en luttant contre la fraude fiscale.

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Voilà qui met aussi fin à l'interminable feuilleton du possible-mais-pas-possible-on-discute-mais-en-fait-non ralliement de Nicolas Dupont-Aignan au Front national. Ces derniers temps, le parti de Marine Le Pen a, à plusieurs reprises, fait du pied au patron de DLF, les deux formations se disputant le trophée du meilleur "patriote".

L'argument essentiel de Nicolas Dupont-Aignan pour écarter cette hypothèse était le suivant : lui candidat souhaite prouver qu'entre "les extrêmes" et les "échecs" des partis de gouvernement, il y a une troisième voie. Celle de son "gaullisme éclairé". Il ne dit pas autre chose sur TF1 ce mardi, expliquant : "Oui, il faut faire le ménage, mais je ne ferai jamais le ménage comme Marine Le Pen. [...] Il faut faire le ménage en France sans dresser les Français les uns contre les autres." Et d'assurer que les Français "attendent autre chose que ceux qui nous ont gouverné ou le Front national".

Du rab sur le Lab

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