Les désaccords au sein du gouvernement agacent le Parti socialiste. Jean-Christophe Cambadélis dénonce ouvertement la "cacophonie" au sein de l'exécutif et estime dans Le Figaro qu'il y a un "sérieux besoin de recadrage" :
À force de jouer perso, les ministres vont finir par perdre le ballon. Ce ne sont plus des couacs, ça finit par être une belle cacophonie. Cela nuit à la lisibilité de l'action gouvernementale.
Elément de contexte cocasse : le 1er mars, le même Jean-Christophe Cambadélis annonçait avoir les solutions pour arriver au 3% de décifit dès 2013. Sur RFI, le député prétendait détenir la recette pour atteindre "très facilement" cet objectif. Une sortie qui sonnait comme une candidature spontanée.
De son côté, Harlem Désir s'est également affiché irrité par les voix dissonantes au gouvernement. Sur France Info, le premier secrétaire du Parti socialiste demande à ses camarades socialistes de ne pas créer d'inquiétudes parmi les Français :
Il faut éviter les dissonances entre ministres sur des sujets sur lesquels le gouvernement aura à travailler. (…) Il ne faut pas créer d'inquiétude et d'anxiété inutiles pour les Français.