Climat tendu à Marseille pour la fin de la campagne primaire du Parti socialiste. Ce vendredi 18 octobre, le député Patrick Mennucci a accusé son opposante la sénatrice Samia Ghali d'être la "candidate du système" Jean-Noël Guérini.
Réponse de la principale intéressée sur BFM TV :
Je voudrais dire à monsieur Mennucci que je n'ai jamais été l'assistant parlementaire de monsieur Guérini. Donc monsieur Mennucci devrait peut être se rappeler qu'il l'a été, et il n'y a pas très longtemps.
Pour elle, les héritiers de Jean-Noël Guérini sont plutôt ses adversaires politiques :
Je n'ai pas de leçons à recevoir de Mennucci, les enfants de Guérini, c'est les Mennucci, Carlotti, Jibrayel.
"Moi j'ai pas monsieur Guérini au téléphone en permanence", a-t-elle rétorqué au député qui sur RMC expliquait "qu'il vaut mieux avoir le Premier ministre au téléphone que monsieur Guérini en permanence."
A plusieurs reprises, Samia Ghali a répété que Patrick Mennucci était le candidat de Matignon et que le soutien d'Eugène Caselli avait été le fait du Premier ministre.
Une candidate remontée contre le gouvernement, et notamment contre Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées et candidate arrivée troisième lors du premier tour de la primaire.
Sur BFM TV, Samia Ghali a accusé la ministre de "mensonges", suite aux événements survenus lors du premier tour où Marie-Arlette Carlotti parlait de "clientélisme" et d'organisation "paramilitaire" au sujet des bus affretés par la candidate pour mobiliser les électeurs.
Quand on dit des mensonges, quand on est une élue, ministre de la République, et qu'on ment à la télé, sur des choses légales, normales, … certes on peut ne pas accepter la défaite, mais quand on perd avec plus de 1500 voix, normalement, quand on est une ministre, on reconnait sa défaite et on se retire de manière élégante, ce n'était pas le cas malheureusement.
Et sur les bus, elle formule une promesse : "dimanche prochain nous recommencerons ce covoiturage".