CLARIFICATION - Il ne pensait sans doute pas être à l'origine d'une telle "polémique" comme il la qualifie. Dans un post de blog daté du 1 août, Charles Beigbeder est revenu sur ses propos du 29 juillet où il disait notamment : "je n'hésiterais pas une seconde à soutenir le FN".
L'ancien dissident à Paris, via ses listes Paris Libéré, explique d'emblée vouloir "clarifier" sa position vis-à-vis du Front national. Il écrit :
"Je n’ai jamais prétendu, comme cela m’est prêté, que je serais amené à soutenir sa candidate en 2017. J’ai simplement affirmé que je n’hésiterais pas une seconde à soutenir celui ou celle qui reprendrait mes propositions, quelle que soit son étiquette partisane. Ce n’est pas le cas du programme du FN, loin de là, je tiens à être clair sur ce point.
"
Étiqueté comme une "passerelle" entre la droite classique et le FN par Robert Ménard, l'entrepreneur explique cependant ne pas vouloir "stigmatiser ou pourfendre" le parti alors qu'il "représente un quart des électeurs français". "Mais des divergences majeures nous séparent" écrit-il, évoquant tour à tour l'instauration des droits des douanes, l'appartenance européenne ou encore le soutien à Alexis Tsipras.
Au milieu de son texte, une phrase est isolée et écrite en gras :
"Ne pas soutenir le FN ne m’interdit pas d’appeler ma famille politique à traiter les grands problèmes de fonds (sic).
"
Ainsi, il appelle le parti de Les Républicains à ne "pas manquer son rendez-vous avec l'histoire". Il termine son texte en affirmant de nouveau vouloir travailler avec sa "famille politique" d'origine et affirme qu'il se rangera derrière le candidat désigné à la primaire de droite de 2016. Il écrit :
"Comme je l’affirmais hier au Figaro, c’est avec ma famille politique que je veux évidemment travailler et je suis confiant dans le processus démocratique des Primaires qui débouchera sur la désignation d’un candidat derrière lequel je me rangerai naturellement. Il ne doit ni ne peut y avoir aucune ambiguïté sur ce point.
"
Un soutien *important* pour le candidat désigné à la primaire lorsque l'on se souvient des scores réalisés par les listes de Paris Libéré en 2014.
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