Christian Jacob préserve Jérôme Cahuzac... mais attaque Jean-Marc Ayrault

Publié à 10h00, le 20 mars 2013 , Modifié à 10h12, le 20 mars 2013

Christian Jacob préserve Jérôme Cahuzac... mais attaque Jean-Marc Ayrault
Christian Jacob sur France Info (capture).

IGNOBLE (x2) - C'est ce mercredi que l'UMP votera une motion de censure contre le gouvernement. Et les attaques de Christian Jacob, à l'encontre de Jean-Marc Ayrault, ce mercredi sur France Info, ne sont peut-être pas étrangères à ce calendrier.

Contexte de l'assaut : la démission de Jérôme Cahuzac. Christian Jacob refuse, de se prononcer sur le cas de l'ancien ministre du Budget. Il préfère se rappeler de l'affaire Eric Woerth (ministre du Budget, lui aussi), en 2010, et des phrases de Jean-Marc Ayrault à l'époque des faits :

On va pas se comporter de manière ignoble comme le faisait M. Ayrault avec acharnement, en colportant des rumeurs, des rumeurs médiatiques.

On le fait pas tout simplement parce que M. Ayrault est M. Ayrault. M. Ayrault a été ignoble à cette période à l'adresse d'Eric Woerth. On n'est pas dans le comportement de M. Ayrault.

Voir la réponse de Christian Jacob :

Jean-Marc Ayrault avait, à l'époque, qualifié Eric Woerth de "ministre en sursis". Une expression "odieuse", selon le principal intéressé, comme il s'en confiait, à l'époque, à l'Express.

Mais Christian Jacob n'en a pas fini avec Jean-Marc Ayrault. Interrogé sur la "République exemplaire" promise par François Hollande, Christian Jacob estime que les promesses n'ont pas été tenues. Il ressort pour cela une autre affaire, plus vieille. Celle dans laquelle Jean-Marc Ayrault avait été condamné, en 1997, avant d'être finalement réhabilité :

Sur les ministres mis en examen, M. Ayrault l'avait été si j'ai bonne mémoire. C'est vraiment pas un engagement qui a été tenu. Vous ne me trouverez pas pour faire de l'acharnement sur tel ou tel.

Comme le rappelle L'Express, évoquer sa condamnation pourrait constituer un délit. Christian Jacob se garde bien de parler de cette condamnation. Il préfère ressortir sa mise en examen. Nuance. 

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