Vel d'Hiv : Jacob prend ses distances avec Guaino

Publié à 11h44, le 24 juillet 2012 , Modifié à 12h58, le 24 juillet 2012

Vel d'Hiv : Jacob prend ses distances avec Guaino
Christian Jacob, en juillet 2012. (Maxppp)

PAS DE CÔTÉ– Interrogé sur les récents propos du nouveau député Henri Guaino, mardi 24 juillet sur iTélé, Christian Jacob, patron des députés UMP à l'Assemblée, s'en est détaché : 

[Question] Vous approuvez ou vous condamnez les propos d’Henri Guaino ?

[Christian Jacob] Vous ne me trouverez jamais dans la polémique sur ces sujets.

La précision faite, Christian Jacob a immédiatement embrayé sur sa propre position sur la rafle du Vel d'Hiv et explique que "le discours de référence c’est celui de Jacques Chirac [en 95, ndlr] qui a d’ailleurs été cautionné et soutenu par Nicolas Sarkozy [en 2007]".

Dimanche 22 juillet, François Hollande a rendu hommage à Jacques Chirac, premier président à avoir reconnu la responsabilité de la France, en saluant sa "lucidité" et son "courage".

Lundi 23 juillet, le député des Yvelines et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy s'est dit "scandalisé" par le discours du chef de l'Etat concernant la rafle du Vel' d'Hiv, prononcé le dimanche 22 juillet, et a déclaré : "Peut-être que M. Hollande se sent plus proche de la France des notables apeurés qui se sont précipités à Vichy après l’armistice ?"

Dimanche 22 , François Hollande a affirmé que la rafle commise les 16 et 17 juillet 1942 était "un crime commis en France, par la France", se démarquant ainsi de la position de François Mitterrand, qui n'a pas reconnu la responsabilité du pays pendant son mandat.

Du rab sur le Lab

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