Christophe Castaner accuse Laurent Wauquiez d’être "la desserte de l’âme FN"

Publié à 09h25, le 29 octobre 2017 , Modifié à 09h26, le 29 octobre 2017

Christophe Castaner accuse Laurent Wauquiez d’être "la desserte de l’âme FN"
Christophe Castaner. © AFP

TOUCHE PAS A MON POTE - Christophe Castaner aime tellement son Président Emmanuel Macron qu’il revendique une "dimension amoureuse" dans son rapport au chef de l’Etat. Alors, quand on dit du mal d’Emmanuel Macron, l’ancien socialiste rallié tôt à Emmanuel Macron enfile sa casquette de sniper pour défendre son patron.

Laurent Wauquiez, le favori pour la présidence de LR, dézingue à longueur de meetings et dans un long "portrait" dans les colonnes du JDD de ce dimanche 29 octobre Emmanuel Macron pour se poser en premier opposant au Président. En face, aussitôt, le porte-parole du gouvernement contre-attaque. "Ce qui me frappe chez lui, c’est le désert de l’âme. Il n’est porté que par un seul projet : lui-même" , défouraille le patron LR d’Auvergne-Rhône-Alpes ce dimanche. Réplique immédiate, sur Twitter, de celui qui devrait prendre la tête de La République en marche le 18 novembre, choisi par le résident de l’Elysée :

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Quand d’autres ne sont que la desserte de l’âme FN.

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Christophe Castaner enfonce sa plume numérique dans la plaie de Laurent Wauquiez : l’accusation qui lui est faite, même, voire surtout, dans son camp, de lorgner vers le Front national tout en assurant qu’il ne s’allierait jamais avec des élus d’extrême droite. Et ce même si Marine Le Pen considère que l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy tient le même discours qu’elle .

Invité à dresser le portrait du chef de l'Etat, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes admet qu'"incontestablement", il fait partie des "gens audacieux qui imposent leur chance" et qu'il a "du respect pour cette force", avant de se livrer à une attaque en règle d'Emmanuel Macron. Laurent Wauquiez dénonce "le désert de l'âme" chez Emmanuel Macron qui, selon lui, n'a pas "d'amour charnel pour la France" mais une "haine de la province". "Contrairement à ce qui émanait d'un Pompidou, d'un Giscard, d'un Mitterrand, d'un Chirac, d'un Sarkozy ou même, à sa façon, de Hollande le Corrézien, je ne sens pas chez Macron un amour charnel pour la France", poursuit-il.

Chez le président "il y a de la morgue", celle "de l'enfant capricieux et de l'adulte arrogant", ajoute encore Laurent Wauquiez en jugeant qu'il "oppose les générations et divise les Français en deux catégories: ceux qui réussissent et +ceux qui ne sont rien+". Affirmant qu'il est "le plus parisien des présidents qu'on n'ait jamais eu", il l'accuse d'être "hanté par une haine de la province".

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