Cinq choses que vous ne savez pas sur l’université d’été du PS

Publié à 01h53, le 24 août 2012 , Modifié à 08h24, le 24 août 2012

Cinq choses que vous ne savez pas sur l’université d’été du PS
A La Rochelle, en 2011 (photo Maxppp)

SUIVEZ LE GUIDE – L’université d’été du PS vue par les médias c’est, en général, quelques petites phrases, des bousculades, et des images du Vieux Port de La Rochelle.

Le Lab a décortiqué le programme de ces rencontres qui s’ouvrent ce vendredi 24 août et s’achèveront dimanche, et vous propose d'en découvrir le programme par des chemins de traverse.

  1. On parle de la droite en générale, et de l’UMP en particulier

    Sur parti-socialiste.fr

    Débattre entre soi des orientations du parti, d’accord. 
     

    Cela n’empêche pas les socialistes de programmer un atelier analysant, deux heures durant, la "recomposition à droite après les élections de 2012".

    Avec un postulat bien affirmé : aux yeux du PS, l'UMP lorgne de plus en plus vers l'extrême-droite.

    "Les choix stratégiques de la Présidentielle et les attitudes des candidats aux législatives ont amené l’UMP à opérer un glissement rapide vers l’extrême droite."

    Ca se passera vendredi, de 15h30 à 17h30, avec la présence, notamment, de la député du 12è arrondissement de Paris, Sandrine Mazetier.

  2. On va au cinéma

    A La Rochelle, les socialistes débattent, réfléchissent … mais vont aussi au cinéma.

    Enfin, un cinéma politique, quand même, puisqu'une partie des 4.500 participants à l’université d’été pourront assister à une projection de "L’exercice de l’Etat", un film de Pierre Schoeller sorti en novembre 2011, et qui passe au scalpel la vie d’un ministre – dont on ne sait d’ailleurs pas s’il est de gauche ou de droite.

  3. On rigole de François "petites blagues" Hollande

    Peut-on rire de la politique ? Oui ? Non ? Là encore, un atelier-conférence de deux heures plutôt inattendu propose aux militants de s’interroger sur "le rire de la politique".

    Et cet extrait du programme de l’université devrait vous convaincre que c’est du très sérieux : 

    "Le parcours sémiotique sur l’internationale de l’humour conduit à interroger son rôle dans la communication politique : le conflit des légitimités, la contrainte du rire, la question de son influence sur les opinions et les comportements, les enjeux et les limites en temps de crise."

    Petit scoop : on devrait même rire de François Hollande à cette occasion. 

    Le programme de la conférence promet en effet que l'on pourra y découvrir : 

    "L'oeuvre de de Gaulle et Coluche, Reagan, Clinton et Poutine, Guillon, Chirac, Mélenchon et Ardisson, des personnalités de gauche et de droite, le président de la République et beaucoup d'autres ..."

  4. On peut voir le Premier ministre fait du stand-up

    Bon, d’accord, on vous en a déjà parlé.

     
    N’empêche : ce n’est pas tous les jours que le premier mnistre, Jean-Marc Ayrault, la-joue-comme-Barack.
     
     
    Samedi, de 17h30 à 18h30, son intervention, qui se tiendra dans la plus grande salle du complexe qui accueille l'université d'été, se déroulera en effet façon "Town Hall Meeting", ces rencontres politiques qui, aux Etats-Unis, mettent les élus, y compris le président des Etats-Unis, au contact direct de leurs électeurs, dans des réunions participatives.
     
     
    Quand Barack Obama s'y colle avec des étudiants, ça donne quelque chose comme ça : 
     

  5. Le Lab est de la partie

    Enfin, un autre Lab.
     
     
    Celui du Parti socialiste qui, jusqu’alors, s’appelait plutôt "laboratoire des idées", d’ailleurs.
     
     
    Il s'interrogera, samedi, après l'intervention de Jean-Marc Ayrault, sur la place des idées en politiques.
     
     

Du rab sur le Lab

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