Et un épisode de plus. Cela fait tout juste cinq jours que Jean-Luc Mélenchon a lancé son réquisitoire contre les "cent jours pour presque rien" du début de mandat des socialistes. Depuis, chaque nouvelle journée voit son lot d'attaques et de contre-attaques.
Dernière en date : un Jean-Luc Mélenchon toujours aussi remonté dans le Dauphiné Libéré de ce 24 août, cette fois-ci contre Jean-Marc Ayrault personnellement.
L'avant veille, le Premier ministre a sévèrement remis en doute la "lucidité"du coprésident du Parti de gauche : "C'est vrai que quand on revient de cinq semaines de vacances au Vénézuéla avec Monsieur Chavez, peut-être qu'on manque un peu de connaissances réelles de la France et de l'Europe."
Ce 24 août, Jean-Luc Mélenchon ne laisse pas couler :
"Vous avez-vu comment Jean-Marc Ayrault m’a pris de haut et a insulté la gauche d’Amérique Latine! Chavez serait devenu le mal absolu, parce qu’il a redistribué les richesses, réduit la pauvreté?
Mais pour qui se prend Ayrault, pour faire preuve d’un tel mépris ? "
Pour remonter le fil des épisodes précédents :
> [18 août] Le réquisitoire du leader du Front de gauche est lancé : "Cent jours pour presque rien"
> [21 août] Michel Sapin, premier socialiste à attaquer Jean-Luc Mélenchon : "Il est victime du syndrome Sarkozy"
> [22 août] La contre-attaque n'attend pas : Mélenchon ne veut pas troquer un président "agité" contre "un qui nous chloroformise"
> [22 août] Ayrault entre en piste, et remet en cause la lucidité de l'ancien candidat "même pas député"
> [22 août] En réponse, Mélenchon fustige le monde "tranquilou, à la papa, planplan" de Ayrault
> [23 août] Hamon se différencie : "On a besoin de toi Jean-Luc"
> [23 août] Duflot met au défi Mélenchon de faire mieux : "Viens mon lapin"