REJETÉ - Le Conseil constitutionnel a confirmé le 24 octobre au soir l'élection du député apparenté UMP Thierry Solère dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine. Pas de mandat, donc, pour Claude Guéant, qui avait été battu avec 334 voix d'écart au second tour. Le recours contre le socialiste avait été déposé par trois particuliers de Boulogne-Billancourt.
Claude Guéant dans cette circonscription, c'est surtout l'histoire d'un délicat parachutage. Face à lui, Thierry Solère, solidement implanté localement, est entré en dissidence dans une ville où Nicolas Sarkozy a obtenu 63% des voix au second tour de la présidentielle.
(Thierry Solère - Maxppp)
Les deux hommes ont se sont retrouvés dans une triangulaire au second tour face à la candidate socialiste Martine Even et la campagne à droite a commencé à dégénérer, comme nous le racontions ici. Les accusations de "magouilles du code électoral" ont fusé des deux côtés.
Après l'élection de Thierry Solère, les trois particuliers l'ont accusé d'avoir utilisé le logo "UMP" sur ses bulletins de vote alors même qu'il était candidat dissident. Le Conseil constitutionnel l'a constaté mais a estimé que "la notoriété nationale du candidat soutenu par l'UMP était établie".
Quant à Claude Guéant, dont l'avenir politique est incertain, il se consacre actuellement à l'écriture d'un livre sur ses années au gouvernement et prépare sa reconversion comme avocat.