"Mélenchon n’est pas dans la majorité, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il me fasse des compliments" : voici, d’après France Inter, la réaction du chef de l’Etat aux attaques lancées par Jean-Luc Mélenchon sur le bilan des 100 jours.
François Hollande fait "mine de pas s'étonner" ....
Sur franceinter.fr
Les critiques de Jean-Luc Mélenchon sur l’efficacité de François Hollande à l’Elysée ?
Officiellement, à l’Elysée, on n’y prête même pas attention, selon les confidences d’un "conseiller du président", cité par Le Parisien, ce mardi 21 août :
"Inutile de polémiquer, Mélenchon n’attend que ça.
Il faut le banaliser."
Pourtant, aucun doute : la sortie du leader du Front de gauche a bien été reçue par l’exécutif, qui la commente même beaucoup plus qu'il ne veut bien le dire.
Premier signe de l’agacement qu’elle a fait naître à l’Elysée, ce même conseiller, toujours dans Le Parisien, et malgré sa volonté de "ne pas polémiquer", lance un très vache et définitivement polémique :
"Mélenchon a raté tous ses objectifs : présidentielle et législatives."
Mais la réponse vient également du chef de l’Etat lui-même.
France Inter, dans son journal de 8h, affirme ainsi que le chef de l’Etat aurait glissé, en "faisant mine de ne pas s’étonner" :
Mélenchon n’est pas dans la majorité, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il me fasse des compliments.
Toujours selon France Inter, le chef de l’Etat prédit également que l’appel lancé par Mélenchon à l’aile gauche du PS"restera vain" :
On the record, enfin, c'est le ministre du Travail, Michel Sapin, qui s'est chargé de clarifier les différences entre gauche de gouvernement et gauche protestataire, sur Europe 1, ce 21 août :
"La gauche d’aujourd'hui, [c'est] la gauche qui réforme, la gauche qui apporte des solutions.
[Ce n'est] pas la gauche tonitruante.
Pas la gauche qui manie uniquement le verbe, pas la gauche d’Amérique du Sud."