Comment la droite et le FN parviennent à critiquer le gouvernement après la plus forte baisse du chômage depuis 2000

Publié à 21h37, le 26 avril 2016 , Modifié à 12h29, le 27 avril 2016

Comment la droite et le FN parviennent à critiquer le gouvernement après la plus forte baisse du chômage depuis 2000
Benoist Apparu (LR) et Marion Maréchal-Le Pen (FN) © Montage Le Lab via AFP

#ÇAVAPASMIEUX - Le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de 1,7% en mars : la France compte 60.000 chômeurs en moins. De quoi se réjouir donc pour le gouvernement, dont les ministres et soutiens ont repris en choeur la formule "Ca va mieux" de François Hollande.

L’opposition, de son côté, a préféré souligner que le nombre de demandeurs d’emploi des catégories B et C avait augmenté, respectivement de 2 et 3,2 %, ou encore que la baisse des chômeurs de catégories A était due à des entrées en stage ou à des radiations pour dossier non actualisé.

Ainsi le député LR Benoist Apparu a-t-il salué, sur iTélé, "une très bonne nouvelle", avant de dresser une comparaison avec la situation chez nos voisins européens :

"

Ce n'est pas suffisant, notamment si on se compare aux autres [...] Si tout le monde baisse et que nous on baisse moins vite, malheureusement ça veut dire que notre politique économique n'est pas la bonne [...] Globalement c'est pas au niveau, pas à la hauteur des enjeux.

"

Gérard Cherpion, secrétaire national LR au Travail et à l'Emploi, a accusé le gouvernement dans un communiqué de "faire baisser artificiellement les chiffres du chômage".

"Nous continuons néanmoins à déplorer l’absence de réforme d’ampleur destinée à moderniser notre marché du travail", a déploré le député Philippe Vigier dans un communiqué de l’UDI.

Au Front national, on va jusqu’à dénoncer des "trucages statistiques" :

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