Comment les équipes de Jean-Christophe Cambadélis ont su rebondir sur le flop du stand-up à la palette rouge

Publié à 11h02, le 15 mai 2017 , Modifié à 11h11, le 15 mai 2017

Comment les équipes de Jean-Christophe Cambadélis ont su rebondir sur le flop du stand-up à la palette rouge
Jean-Christophe Cambadélis et sa palette rouge. © Montage Le Lab via Twitter

Pour Jean-Christophe Cambadélis, c’est un fail qui se termine bien. Le Premier secrétaire du parti socialiste était devenue la risée de Twitter le jeudi 11 mai. Il tenait une rencontre publique dans le 19ème arrondissement de Paris, où il est candidat aux législatives, qui auront lieu les 11 et 18 juin. Un stand-up avec micro sur une palette rouge (un clin d’œil socialiste ?)… qui a fait un flop. Des tweets publiés le même jour sur le compte Twitter du candidat ont montré que Jean-Christophe Cambadélis n’avait pas attiré grand monde à l’angle des rues de Nantes et de Barbanègre.

La scène a tellement fait rire les internautes que des montages ont envahi les Internets, détournant Jean-Christophe Cambadélis et sa fameuse palette. Qu’à cela ne tienne, le PS a su rebondir. Et la temporaire risée de la fin de semaine est devenue un argument marketing. Pour preuve, les attachées de presse de la rue Solférino se sont empressées de retweeter l’image devenue virale. L’hilarité générale est telle que le candidat PS emmène maintenant partout sa fameuse palette. Cette dernière possède même son propre compte Twitter : @PaletteCamba.

Ce compte, manifestement politique et pro Jean-Christophe Cambadélis, recense les déplacements de ce dernier, accompagné de sa nouvelle mini-scène cramoisie favorite. Mais il partage aussi certains détournements, à retrouver ci-dessous :

 

 

 

Ce n’est pas la première fois qu’un moment raillé  sur Internet se transforme en communication positive. Le fameux "PARCE QUE C’EST NOTRE PROJEEEEEEET" d’Emmanuel Macron est devenu un incontournable de la campagne présidentielle. Si l’intéressé avait reconnu le 27 avril avoir eu "l’air d’un dingue" à ce moment-là et s’être beaucoup amusé des détournements , il a plus tard avoué avoir rapidement vu l’utilité d’une telle viralité. Il s’était exprimé sur le sujet dans l’Envoyé Spécial diffusé le 11 mai :

Bref, être la risée d’un jour sur Internet est loin d’être une condamnation définitive, à condition que l’on ne se prenne pas trop au sérieux. 

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