A l’UMP, Copé sait cajoler les "petits"

Publié à 10h52, le 24 mai 2012 , Modifié à 12h44, le 24 mai 2012

A l’UMP, Copé sait cajoler les "petits"
Jean-François Copé, en 2011. A ses côtés, Valérie Rosso-Debord et Sébastien Huyghe. (Maxppp)

A Fillon, l’UMP "du haut", à Copé celle du "bas" : deux députés racontent, dans Libération, ce jeudi 24 mai, comment Jean-François Copé a su les charmer, en s’intéressant à eux.

  1. Rosso-Debord : "Avec Fillon, tu donnes, mais tu ne reçois rien".

    Sur liberation.fr

    Copé, il s’intéresse à toi qu’il arrive, même si tu es en bas.

    Au détour d'un article d'Alain Auffray consacré à la bataille que se livre François Fillon et Jean-François Copé pour la tête de l'UMP, publié dans Libération du 24 mai, plusieurs "petits" députés critiquent l'ancien Premier ministre, pour son manque de considération.

    Parmi eux, Sébastien Huyghe, élu en 2002 dans la 5e circonscription du Nord :

    [Son] problème, c’est qu’il ne s’intéresse aux gens que quand ils sont en haut de l’affiche.

    Valérie Rosso-Debord, élue de 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle, raconte de son côté les raisons de sa conversion : filloniste à son arrivée sur les bancs, en 2007, elle finira par se tourner vers Copé, en 2010. 

    Elle s'est ainsi vite lassée du manque de reconnaissance de François Fillon, explique le quotidien :

    Son mentor, elle ne le voyait 'jamais' aux réunions du club de réflexion filloniste France.9. Et il ne l'a  'même pas reçue' lorsqu'elle a lui a remis le rapport sur la dépendance, à l'été 2010. 

    La députée résume cela en une phrase lapidaire :

    Avec Fillon, tu donnes, mais tu ne reçois rien.

    Autant de raison de divorcer et d'aller voir ailleurs. Chez Jean-François Copé, où elle intègre, peu après son arrivée, la celule "riposte"… au point d’être starifiée par le documentaire de Serge Moati sur la campagne.

Du rab sur le Lab

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