JOLYBASHING. Avec le retour médiatique d'Eva Joly, pour le premier jour des journées d'été d'EELV, revient le jolybashing.
Premier à ouvrir les hostilités envers l'ancienne candidate à la présidentielle, et dans son propre camp : le député européen Verts Daniel Cohn-Bendit.
Objet de la discorde : le traité européen. Daniel Cohn-Bendit est pour explique Libération, et ne digère pas l'appel à un référendum formulé par la Franco-norvégienne Eva Joly, dans son interview de Libération [édition abonnés], publiée le mercredi 22 août
Réponse virulente de l'euro-député, tenue au micro de France Inter, et repérée par Libération, depuis Poitiers où se déroulent les journées d'EELV : "Elle n’a qu’à faire, sur l’euro, un référendum en Norvège".
> A réécouter ici :
Et l'euro-député d'argumenter : "On est dans un temps de crise européenne où des pays comme la Grèce, l’Italie ou l’Espagne ont besoin d’une solidarité financière. Est-ce que vous croyez que cette solidarité financière, on va la résoudre par un référendum en France ?"
Il a terminé, glissant trouver "les positions d’Eva Joly [...] très proches de celles du Front de gauche". Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de gauche, appelle, lui aussi, à un référendum.
Libération relate la réaction d'un proche de l'ancienne candidate à la présidentielle, qui aurait été "estomaquée et très touchée par le passage sur la Norvège."
Pendant la campagne présidentielle de la candidate EELV, Eva Joly, Daniel Cohn-Bendit s'était montré plusieurs fois critique à son égard.
Le 13 avril, il déclarait qu'il voterait Eva Joly "même si la campagne d'Europe Ecologie n'a pas été transcendante". Quelques jours plus tard, il déclarait, persuadé, que "François Hollande a gagné", occultant la candidature d'Eva Joly.
> Info repérée par Libération