Dati et Le Maire entrent dans la bataille de l'UMP

Publié à 21h11, le 18 juin 2012 , Modifié à 21h17, le 18 juin 2012

Dati et Le Maire entrent dans la bataille de l'UMP
Rachida Dati lundi 18 juin sur iTélé (iTélé).

Pendant la campagne des élections législatives, François Fillon et Jean-François Copé se sont affrontés à distance à fleurets plus ou moins mouchetés pour le leadership de l'UMP. Au lendemain du scrutin, d'autres prétendants pour prendre la tête de l'UMP dévoilent leurs ambitions.
Comme François Baroin lundi matin, Rachida Dati et Bruno Le Maire ont laissé entendre lundi soir qu'il faudrait compter sur eux. La grande bataille commence.

  1. "Je pourrais être candidate"

    Une de plus. Rachida Dati a déclaré sur iTélé lundi qu'elle "pourrait être candidate" à la direction de l'UMP. L'ancienne ministre a appelé lundi sa famille politique à se "refonder" sur ses "valeurs" et à avoir "une vision" qui ne "divise pas les Français ou stigmatise une partie" de la population, au lendemain de la défaite de la droite aux législatives.

    "Et pourquoi pas", dit-elle à l'heure de répondre sur une possible candidature à a tête de l'UMP. Mais Rachida Dati souligne avant tout "la stratégie collective". "J'espère contribuer à la victoire du futur président de l'UMP". Une manière de faire comprendre, sans le dire, qu'il faudra compter sur elle. 

    > Voir ici son interview en vidéo (à 10'30'') 

    Sur Canal Plus, Bruno Le Maire a une tactique similaire. Dans Le Grand journal, l'ex-ministre a déclaré que "si personne ne porte la ligne à laquelle il croit", il "prendrait ses responsabilités". 

    Le député UMP a affirmé son opposition à un rapprochement avec le Front national en martelant, aux côtés de Florian Philippot, que son parti n'avait rien à voir avec le FN : 

    "

    Nos valeurs ne sont pas celles du Front national.

    "

    > A voir ici (10'00'') 

     

    Ce matin, François Baroin sortait lui aussi du bois . "Moi je m'engagerai, sur la définition d'une motion, sur la base de ce que je viens de vous dire", glisse-t-il au micro de RTL. Au lendemain de la défaite de la droite aux législatives, le député de l'Aube s'est positionné comme l'un des patrons possibles de l'UMP.

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