Cela fait quelques temps que nombre d’élus de droite n’ont pas trop le moral. L’impression, depuis l’affaire Fillon, que leur champion n’est plus en mesure de rassembler, d’élargir sa base électorale pour remporter la présidentielle. Alain Houpert fait partie de ceux-là. Le sénateur LR ne peut même pas compter sur l’affaire Le Roux pour détourner l’attention sur la gauche. La "leçon d’éthique" donnée par la démission de l’ex-ministre de l’Intérieur lui confère un sentiment de tristesse, qu’il exprime sur Twitter mercredi 22 mars :
"C'est triste de recevoir des leçons d'éthique de la part du PS avec la démission de Bruno Le Roux.
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C'est triste de recevoir des leçons d'éthique de la part du #PS avec la démission de Bruno Le Roux pic.twitter.com/P9O2SKQ9PG
— Alain Houpert (@alainhoupert) March 22, 2017
Alain Houpert a été parmi les premiers à proposer un plan B . Sans retourner au bercail. Il a accordé son parrainage à François Baroin et pointait, il y a encore une semaine, sur Sud Radio "trop de mensonges, trop de limites passées". "On a le sentiment d’être dans un film de Chabrol où on voit la bourgeoisie rance de province", déplorait l’élu de la Côte d’Or à propos du maintien de François Fillon, insistant sur la "grandeur" qu’il y aurait "à renoncer".
Alors forcément, voir le ministre de l’Intérieur démissionner moins de 24 heures après les révélations de Quotidien sur les emplois de ses filles comme assistantes parlementaires, ça rend Alain Houpert un peu amer. Une "éthique" qu’il aurait aimé que le candidat LR s’applique. Et dont se gargarisent le camp Hamon et le Parti socialiste.