RÉSISTE - Il est arrivé troisième du premier tour des départementales, derrière la droite et le FN, mais ne compte pas laisser tomber pour autant. Malgré la consigne du PS qui appelle ses candidats à se désister pour le second tour, là où le FN risque de l'emporter, et à faire jouer le "front républicain", Bernard Haesebroeck va jouer crânement sa chance.
Peu importent ses 26,93% dimanche 22 mars, derrière la droite (32,3%) et le FN (31,47%). Le maire socialiste d'Armentières (Nord) l'affirme au Parisien, mercredi 25 mars :
"Le front républicain, c'est moi !
"
La décision de se maintenir été prise dès dimanche soir, avec la bénédiction du PS local : "La fédération a donné son feu vert sans hésiter", affirme-t-il au quotidien. Car Bernard Haesebroeck est sûr de son fait :
"Avec les réserves du Front de gauche, j'ai 1.000 voix d'avance, le barrage au Front national, c'est donc nous.
"
Et pas la liste Union de la Droite, pourtant en tête dimanche dernier.
Le cas de Bernard Haesebroeck n'est cependant pas isolé. Localement, un certain nombre de candidats socialistes se sont maintenus pour dimanche prochain, avec ou sans l'appui de Solférino. Tout comme, à l'UMP, certains se sont désistés ou ont appelé à faire battre le FN, en contradiction avec le "ni-ni" prôné par le parti et Nicolas Sarkozy.