Coup sur coup, deux élus socialistes ont claqué la porte du parti de la rue de Solférino avec fracas. L’un d’eux, le sénateur Philippe Esnol l’a même fait en tweetant auparavant un fracassant "Mort aux cons".
Pour le porte-parole du PS, David Assouline, ce ne sont que des cas isolés qu’il convient de ne pas généraliser. Lors de son point presse hebdomadaire, le sénateur de Paris a ainsi minimisé :
C’est épiphénoménal.
Pour lui, les situations de Philippe Esnol et de David Derrouet, maire de Fleury-Mérogis, sont radicalement différentes.
Et David Assouline de douter des véritables raisons du départ du PS de Philippe Esnol, maire de Conflans-Sainte-Honorine et sénateur désormais rallié au PRG.
Les deux cas ne sont pas semblables. On peut s’interroger sur les véritables raisons.
Notamment pour Monsieur Esnol qui a annoncé son départ suite aux propos et aux attaques subis par Manuel Valls.
Or, au Sénat, je savais depuis une vingtaine de jours qu’il était sur le point de prendre cette décision alors que ces circonstances n’avaient pas encore eu lieu.
Sous-entendu, les critiques contre Manuel Valls n'étaient qu'un prétexte pour claquer la porte du PS.
Résolument positif, David Assouline ne veut pas voir de début de tendance avec ces deux départs tonitruants. Et assure que "se réclamer du PS", pour les prochaines élections municipales, "est toujours un atout, toujours".