Dépenses de campagne refusées : Marine Le Pen n'a fait que respecter la loi, selon Florian Philippot

Publié à 11h01, le 23 octobre 2013 , Modifié à 11h09, le 23 octobre 2013

Dépenses de campagne refusées : Marine Le Pen n'a fait que respecter la loi, selon Florian Philippot
Florian Philippot. (Capture d'écran)

Non, certaines dépenses de campagne de Marine le Pen n’ont pas été "rejetées". Ni "refusées" pour Florian Philippot. Elles n’ont simplement pas été remboursées. Une nuance qu’il explique ce mercredi 23 octobre.

Invité de RFI, le numéro 2 du Front national a justifié l’information détaillée par le Canard Enchaîné comme quoi le remboursement de certaines dépenses de la campagne présidentielle de la présidente du FN ont été refusées par la commission des comptes de campagne.

Et Florian Philippot de conseiller au palmipède de prendre "des cours de droit des campagnes électorales" :

Ce n’est pas de l’argent refusé. Pour tous les candidats, ce sont des sommes que l’on doit obligatoirement déclarer, sinon il vous arrive ce qui est arrivé à Nicolas Sarkozy, vos comptes de campagne sont rejetés.

Car pour lui, le FN a avant tout joué la transparence et fait du zèle en signalant des dépenses qu’il trouvait "importantes" mais dont, selon Florian Philippot, il n’espérait pas forcément le remboursement.

Mais cela ne veut pas dire que vous espérez un remboursement. Le remboursement est plafonné à 8 millions.

Nous avons déclaré des dépenses qui nous semblaient importantes comme l’université d’été du Front national à Nice en septembre 2011.

La commission des comptes de campagne a considéré que ce n’était pas rattachables à l’élection présidentielle. C’est son choix, c’est son analyse. Mais ca ne veut pas dire que c’est une dépense rejetée. C’est simplement le respect de la loi.

Le bras droit de Marine Le Pen ne donne en exemple que l’université d’été du FN en 2011. Pourtant, la présidente du Front national Marine Le Pen s'est vu refuser le remboursement de près de 700.000 euros de dépenses de sa campagne présidentielle dont deux nuits dans un hôtel quatre étoiles, l’organisation d’un "bal de Marine" ou encore le paiement des "agents de sécurité".

Du rab sur le Lab

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