Alors que l’unité nationale a volé en éclats lors des questions au gouvernement de mardi, la droite apparaît divisée sur l’attitude à adopter dans ces circonstances particulières. Et, sur fond de régionales et de primaire, chacun joue sa partition. C’est notamment le cas de Laurent Wauquiez, l’homme qui avoue qu’il est à la droite de la droite , qui s’est distingué en demandant un renforcement de la sécurité quitte à réduire l’état de droit.
Si son attitude a choqué plusieurs députés PS lors de sa prise de parole aux questions au gouvernement, le candidat LR aux régionales en Rhône-Alpes-Auvergne ne fait pas non plus l’unanimité dans son camp.
Comme le rapporte L’Opinion ce jeudi 19 novembre, "Laurent Wauquiez a provoqué un très vif malaise" lors du bureau politique de Les Républicains, mardi matin. Revenant sur sa proposition d’interner dans des "centres d’internement" les "4.000 personnes fichées pour terrorisme" , l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a assuré qu’il ne suggérait pas un "Guantánamo à la française". Pas du tout. Il dit :
"Ce ne sera pas Guantánamo,car on ne torturera pas.
"
Encore une fois, il a provoqué un "vif émoi" dans la salle où les ténors LR sont réunis avec cette nouvelle saillie provocatrice. Et c’est Patrick Devedjian qui va lui balancer ses quatre vérités, selon des propos rapportés par L’Opinion :
"Toi, le démocrate-chrétien, tu devrais relire la convention européenne des Droits de l’Homme.
"
Bim.
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