Le chemin vers l’Hôtel de ville de Paris n’est pas un long fleuve tranquille. Et Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate de l’UMP pour les prochaines municipales de 2014 dans la capitale s’en rend chaque jour compte.
Car viennent de s’ajouter sur son parcours deux nouvelles menaces de dissidences. Dans le 20e arrondissement de Paris, Ariane Cerruti, déléguée UMP de l’arrondissement, a publié un communiqué, le 16 novembre, relayé par le75020.fr, pour dénoncer les "petits arrangements entre amis".
Ainsi écrit-elle :
Le processus de désignation des chefs de file et candidats aux futures élections municipales mis en place par Nathalie Kosciusko-Morizet est arbitraire, opaque et inefficace. (…)
L’UMP locale appelle tous les militants de la droite et du centre à se rassembler et à refuser la stratégie perdante qu’on tente de nous imposer.
Et d’ajouter, préférant parler de "liste locale" plutôt que "dissidente" :
De ce fait, l’UMP décide de constituer une liste locale dans le 20e Arrondissement de Paris.
Parallèlement, c’est dans le 5e arrondissement que ça coince aussi. L’ancienne porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy n’a pas réussi à convaincre Dominique Tiberi, fils de, de rentrer dans le rang.
Dans une interview au Figaro de ce mardi 19 novembre, l’adjoint de son père annonce sa candidature alors que NKM a investi Florence Berthout comme tête de liste dans cet arrondissement. "Le 5e ne peut pas être confondu avec une agence de Pôle emploi", peste Dominique Tibéri.
Aussi déclare-t-il :
J’ai attendu longtemps pour laisser sa chance à l’unité mais désormais, ma décision est prise. Soutenu par 99% des militants et 100% des élus du 5e arrondissement, je me présente comme tête de liste aux municipales.
Ces nouvelles dissidences ou menaces de dissidences s’ajoutent à celles déjà révélées dans le 3e, le 14e ou encore le 15e.