Un bonjour à François Hollande, un clin d'œil à sa compagne, et puis s'en va. Renaud Donnedieu de Vabres "ne s'incruste pas". Mais l'ancien ministre de la Culture de Jean-Pierre Raffarin raconte avec humour, sur son blog, une rencontre provoquée avec le président élu à l'occasion d'un vernissage, mercredi 9 mai.
"Je ne m’incruste pas . J’ajoute un simple clin d’oeil à distance qui me fait ainsi saluer Valérie Trierweiler. "
Sur rddv.fr
Loin, très loin, de la sombre affaire Karachi pour laquelle il est mis en examen, Renaud Donnedieu de Vabres assistait mercredi 9 mai à l'inauguration de l'exposition Buren au Grand Palais. Comme le relate Le Parisien, François Hollande est là aussi.
L'ancien ministre de la Culture s'est alors précipité en direction du président élu. Et il le raconte lui même, avec humour, sur son blog, trois jours plus tard :
Je fends quelques instants ,avec une audace qui me surprend , la rangée de journalistes qui travaillent et de la foule qui se précipite , pour dire au Président élu un simple bonjour , en lui indiquant très brièvement que Monumenta est un projet qui m’est très cher et dont je partage la fierté avec le Premier Ministre de l’époque [Jean-Pierre Raffarin]! Antérieure ….Très antérieure !
Je ne m’incruste pas . J’ajoute un simple clin d’oeilà distance qui me fait ainsi saluer Valérie Trierweiler . Je repars heureux . Discrètement . Mais profondément joyeux .
Pour les législatives, en revanche, pas de clin d'œil. L'ancien député UMP de la première circonscription de l'Indre-et-Loire est en guerre ouverte avec le candidat désigné par son parti, Guillaume Peltier. Renaud Donnedieu de Vabres, battu à Tours aux législatives de 2007 et municipales de 2008, n'a pas de mot assez durs contre l'ancien monsieur sondages de l'Elysée. Toujours sur son blog, il qualifie ainsi Guillaume Peltier de "vagabond territorial et politique".
"La stratégie choisie par Nicolas Sarkozy va le mener à l'échec" avait prédit le centriste pendant l'entre-deux-tours, lors d'un entretien à La Nouvelle République. Sans pour autant appeler clairement à voter François Hollande.