La campagne avait été électrique entre Bernard Debré (candidat investi par l'UMP) et Brigitte Kuster (droite UMP, sans etiquette). A Paris, dans la 4e circonscription, le duel va se poursuivre au second tour.
Pour Brigitte Kuster, il y a bien "deux candidats UMP" qualifiés. La maire du 17e arrondissement considère que ce scrutin est un échec pour Bernard Debré et demande aux électeurs de "choisir entre deux façons de faire".
Mais le candidat de l'UMP est devant, avec 45.1% des voix, contre 23% pour la maire du 17e arrondissement.
"La campagne a été très dure"
Brigitte Kuster a bien rendez-vous avec Bernard Debré au second tour. La candidate de droite, sans étiquette mais membre de l'UMP obtient 23% des voix dans la 4e circonscription de Paris.
Entre les deux candidats de la droite, la campagne a été rude. Une véritable guerre intestine. Le premier avait promis de battre au premier tour la seconde. Bernard Debré a également chargé Brigitte Kuster sur un supposé cumul des mandats.
Cette dernière a répondu par la presse et sur son blog . Pour elle, Bernard Debré est un candidat du passé , qui "l'agresse", à base de "mensonges ". Ambiance, pour deux membres d'un même parti …
La polémique s'est poursuivie sur le terrain des soutiens . Brigitte Kuster, dissidente, a obtenu l'appui de Roselyne Bachelot, Michèle Alliot-Marie ou Jean-Pierre Raffarin. Le soutien de ce dernier, via une vidéo, est par ailleurs contesté par Bernard Debré.
Après le premier tour, Brigitte Kuster veut faire passer un message aux électeurs : "il y a deux candidats de l'UMP". "Bernard Debré, investi par le parti, et moi, membre du bureau politique de l'UMP et élue". "Je n'ai pas été exclue du parti", précise-t-elle.
La maire du 17e arrondissement tire un premier bilan, sous forme d'attaque à son adversaire :
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Pour Bernard Debré, c'est un échec. Dans cette circonscription, Nicolas Sarkozy avait fait 60% à l'élection présidentielle. Et en 2007, il avait été élu dès le premier tour.
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