Duflot : "On s'en fout de ce que dit Arnaud Montebourg !"

Publié à 09h40, le 06 avril 2012 , Modifié à 09h46, le 06 avril 2012

Duflot : "On s'en fout de ce que dit Arnaud Montebourg !"
Cécile Duflot le 2 avril 2012 (Maxppp)

Dans l’émission En route vers la présidentielle le 6 avril, la secrétaire nationale d’EELV a remis en place tour à tour Nicolas Hulot et Arnaud Montebourg. Le premier à propos de l’accord électoral PS – Europe Ecologie, le second, en creux, pour son changement d’avis. 

  1. "Les socialistes ne sont pas devenus écolos"

    Sur Radioclassique.fr

    On s’en fout de ce que dit Arnaud Montebourg là-dessus !

     
    Cécile Duflot n’a pas envie qu’on lui rappelle la petite musique jouée par Arnaud Montebourg depuis quelques jours. L’ancien prétendant à l’investiture socialiste fait entendre une voix dissidente concernant les accords PS/EELV : pas question pour lui de se désister automatiquement dans 60 circonscriptions face à des élus Verts. Il répète donc à qui veut l’entendre que l’ "accord pose un certain nombre de problèmes" et qu’il n’est "pas écrit à ce jour".

     
    Dans En route vers la présidentielle (diffusé sur Radio classique et LCP), Cécile Duflot a donc balayé d’un revers de main ses propos, rappelant au PS son engagement.

     
    On s’en fout de ce que dit Arnaud Montebourg là-dessus ! (…) Cet accord, tous les responsables socialistes qui comptent ont dit qu’il serait respecté.
     

    Un accord qui doit tenir, malgré les désaccords sur le fond :
     

    Vous avez pu constater qu’on n’est pas d’ accord : les socialistes ne sont pas devenus écolos et les écolos ne sont pas devenus socialistes. C’est un accord, c’est un compromis.

     
    Quelques minutes avant, elle faisait comprendre à Nicolas Hulot – l’irréductible écolo qui ne soutient toujours pas Eva Joly –   qu’elle n’allait pas lui courir après.
    "Vous lui demandez de s’engager définitivement pour Eva Joly ?", lui demande le journaliste.
     

    Je vais pas faire de la langue de bois : chacun fait comme il pense qu’il doit faire. Nicolas Hulot, il s’était engagé à le soutenir le candidat issu de la primaire, il a changé d’avis : c’est sa responsabilité, c’est son choix.
    Je suis habituée maintenant à regarder devant et à faire avec les gens qui veulent faire avancer les choses.

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