Jean-François Copé est arrivé à 11h30 dans le bureau de vote de Meaux, commune dont il est maire [et dont il a énormément parlé durant la campagne sur le ton du "Moi, maire de Meaux, loin de Saint-Germain-des-Prés"]. Et avant de voter, il n'a pas oublié de glisser une dernière pique à l'encontre de son rival, François Fillon.
Lorsqu'on lui demande s'il croit encore en ses chances, le candidat répond:
Je vois que cette mobilisation n’a rien à voir avec les sondages qui arrivent par SMS.
Simple fronde contre les sondages ? Non, plutôt une référence au dernier "coup" de François Fillon. Comme le raconte Neila Latrous dans son billet de blog pour Le Lab, l'équipe de l'ex-Premier ministre envoie - comme son rival - des SMS aux militants. Le dernier, daté du 16 novembre, est d'un genre un peu particulier.
Il y évoque un sondage Ifop-Paris Match : quels scores feraient François Fillon et Jean-François Copé contre François Hollande si l'élection présidentielle était aujourd'hui ? Le résultat est favorable à l'ancien Premier ministre.
Conclusion de la team Fillon : voter Copé, c'est faire se maintenir la gauche au pouvoir. Un argument largement déployé ces derniers jours de campagne.
Jean-François Copé ajoute ensuite que la campagne s'est très bien passée "à part ces petits dérapages dont il a fait l'objet". Une référence à ce message qui devrait être le dernier pique de cette campagne. Le candidat a ensuite assuré :
Je dis à tous les militants que notre famille doit être rassemblée dès ce soir, autour de celui qui sera élu.