Européennes : Jean-Michel Baylet menace d'une "crise politique majeure" s'il n'obtient pas la circonscription du Sud-Ouest

Publié à 19h50, le 21 novembre 2013 , Modifié à 12h32, le 22 novembre 2013

Européennes : Jean-Michel Baylet menace d'une "crise politique majeure" s'il n'obtient pas la circonscription du Sud-Ouest
Jean-Michel Baylet (MaxPPP)

VRAIMENT PAS CONTENT - Il menace d'appeler son ami le président de la République et s'il n'est pas entendu de provoquer une "crise politique majeure" en demandant à ses ministres de quitter le gouvernement. Jean-Michel Baylet tape du poing sur la table ce jeudi 21 novembre pour exiger des socialistes qu'ils laissent laissent une place d'eurodéputé à un radical de gauche.

Le contexte : 

Les militants du Parti socialiste doivent valider ce jeudi, les listes des candidats qui défendront les couleurs du PS aux élections européennes de mai 2014. Une liste laborieusement établie par le Conseil National du 16 novembre.

Or, comme l'écrivait le Lab en fin d'après-midi, dans la grande circonscription électorale du Sud-Ouest, des militants socialistes des fédérations d'Aquitaine, de Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées refusent de se voir imposer une tête de liste issue des rangs du Parti radical de gauche.

La menace : 

Le président du Parti Radical de Gauche, Jean-Michel Baylet signe ce jeudi soir un communiqué menaçant dans lequel il rappelle que le PS et le PRG "ont signé un accord électoral pour les élections européennes", que cette circonscription du Grand Sud-Ouest lui a été promise et qui si cette promesse n'est pas tenue il passera un coup de téléphone à son ami François Hollande :

En tout état de cause, si cet accord était remis en question, cela créerait une crise politique majeure qui m'amènerait à m'adresser au Président de la République lui-même.

En effet, on ne peut considérer que les radicaux sont utiles au gouvernement et dans la majorité à Paris, et contester leur légitimité dans les territoires. Cela nous ne l’accepterons pas et en tirerons si nécessaire toutes les conséquences.

Sans compter Christiane Taubira, ministre de la Justice, qui a quitté le parti, le PRG revendique encore deux ministres au gouvernement : Sylvia Pinel et Anne-Marie Escoffier.

Enfin, au passage, Jean-Michel Baylet adresse une pique au député européen sortant Eric Andrieu, un proche de Vincent Peillon, en assurant que le ou la candidate du PRG qui reste à déterminer "n'aura pas de mal à dépasser la notoriété du socialiste audois qui remue ciel et terre pour s’opposer à cet accord afin de l’obtenir à son profit".

Edit: Article mis à jour vendredi 22 novembre ; correctionsur l'identité du candidat socialiste visé par Jean-Michel Baylet apportée au dernier paragraphe de l'article.

Du rab sur le Lab

PlusPlus