En réponse à Jean-Luc Mélenchon, Stéphane Le Foll estime qu’il "ne faut pas trop" d’énarques

Publié à 10h34, le 06 mai 2013 , Modifié à 10h59, le 06 mai 2013

En réponse à Jean-Luc Mélenchon, Stéphane Le Foll estime qu’il "ne faut pas trop" d’énarques
Stéphane Le Foll sur Canal Plus. (Capture d'écran)

Avec l’arrivée à l’Elysée de François Hollande, c’est une partie de la promotion Voltaire de l’ENA – promotion de François Hollande, Ségolène Royal et Dominique de Villepin, entre autres - qui a accédé à des postes de responsabilités : Michel Sapin, ministre du Travail, Pierre-René Lemas, secrétaire général de l’Elysée ou encore Sylvie Hubac, directrice de cabinet de François Hollande au château.

Une tendance dénoncée avec virulence, et de nombreux sous-entendus, par Jean-Luc Mélenchon , dimanche 5 mai, lors de son discours de la place de la Bastille. Le tribun du Front de gauche a ainsi fustigé le "petit bal des copinages et des fraternités d'école". Une allusion limpide.

Interrogé ce lundi sur Canal Plus sur cette nouvelle saillie de Jean-Luc Mélenchon, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et proche parmi les proches du chef de l’Etat selon l’expression consacrée, a jugé qu’il fallait trouver "un équilibre".

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Sur ces questions, c’est aux responsables politiques d’être forts et capables de donner les directions, les impulsions.

Après, on a toujours besoins d’énarques. La preuve, c’est qu’il y en a qui sont devenus hommes politiques. Et il y a aussi des hommes politiques qui ne sont pas énarques, et il ne faut pas les négliger. Il faut un équilibre dans tout. Il ne faut pas trop.

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