Et Dominique Bertinotti fit d'Audrey Pulvar un symbole du combat des femmes

Publié à 11h16, le 08 février 2013 , Modifié à 11h16, le 08 février 2013

Et Dominique Bertinotti fit d'Audrey Pulvar un symbole du combat des femmes
Audrey Pulvar (MaxPPP).

SOLIDARITE FEMININE - Audrey Pulvar peut compter sur le soutien de Dominique Bertinotti. Dans la matinale de Canal Plus ce vendredi 7 février , la ministre déléguée à la Famille a réagi aux déclarations de l'ancienne compagne d'Arnaud Montebourg, qui expliquait, la veille, avoir "payé très cher" sa relation.

Interrogé à ce propos dans le "normal, pas normal ?", en fin d’interview avec Apolline de Malherbe, Dominique Bertinotti n’a pas hésité : 

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Ce n’est pas normal, oui bien sûr. Parce qu’on voit bien la difficulté que cela représente… Moi je le présente comme un combat des femmes.

Il faut que les femmes, même si elles sont compagnes d’hommes politiques, n’aient pas à faire le sacrifice de leur propre carrière.

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La veille, dans le Buzz Média Orange-Le Figaro , Audrey Pulvar affirmait que, pour elle, sa relation avec Arnaud Montebourg est pour beaucoup dans les problèmes qu'elle a connu avec certains employeurs.

Deux mois après l'annonce de son départ des Inrockuptibles, et trois après celle de sa séparation avec le ministre du Redressement productif, la chroniqueuse sur D8 et RTL est revenue sur les conséquences de cette relation au micro de Enguérand Renault. Exemples à l'appui.

A la question, "est-ce que vous avez payé cher le fait de vivre avec Arnaud Montebourg ?", Audrey Pulvar répond :

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Oui, je crois qu'on peut le dire, je crois que je l’ai payé très cher. Ecoutez, voilà.

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Et celle qui a annoncé sa séparation avec le ministre par SMS à l'AFP le 18 novembre de poursuivre :

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Je n’ai pas l’impression d’avoir changé en étant avec ou en n’étant plus avec Arnaud Montebourg. 

Mais j’en ai subi, parce que c'est vraiment le terme subir qui est le bon, des conséquences fort désagréables qui, j’espère, sont maintenant derrière moi.

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Audrey Pulvar donne ensuite plus de précisions sur son départ des Inrocks, où elle était en désaccord avec l'actionnaire principal, Matthieu Pigasse . Un homme d'affaire également directeur général en France de la banque Lazard , qui conseille le ministère de l'Economie pour la création de la Banque publique d'investissement (BPI). 

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Ecoutez, je pense qu'il y a eu un problème [...] de relation de confiance qui a été rompue. [...] 

Cette affaire de la BPI est venue complètement polluer la relation entre l'actionnaire qui est Matthieu Pigasse, la directrice générale que j'étais, parce que j’étais la compagne d’Arnaud Montebourg etc. [...]

J’ai pour coutume de dire que j'ai été un dommage collatéral dans cette affaire ! J’ai eu la sensation [...] que le journal était pris en otage dans ce conflit de personnes, donc j’ai préféré partir.

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Avant de diriger Les Inrocks entre juillet et décembre 2012, Audrey Pulvar avait été notamment chroniqueuse dans "On n'est pas couché", sur France 2. Une émission de laquelle la journaliste a été écartée en juin 2012.

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La direction a clairement dit qu'elle ne souhaitait pas que je reste. 

Or j'étais dans cette émission pour affirmer un point de vue, défendre des idées, pour justement être engagée. 

Donc je me pose toujours la question de savoir pourquoi je n'y avais plus ma place.

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Retrouvez l'interview d'Audrey Pulvar dans le Buzz Médias Orange-Le Figaro :
 

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