A CONTRE-COEUR - La scène est racontée par un membre de l'équipe de campagne de François Fillon et rapportée par Le Canard Enchaîné ce 14 août. Juste avant son départ pour ses vacances en Italie, cette personne conseille à l'ancien Premier ministre, en lice pour la présidence de l'UMP, de "ne pas en rajouter dans la défense du bilan de Nicolas Sarkozy". Il lui aurait alors répondu :
"Je suis obligé de défendre Sarko comme je le fais, parce qu'il faut que je gagne la présidence de l'UMP si je veux avoir le maximum de chances d'être candidat en 2017. Et, le problème, c'est que les militants qui vont voter sont sarkozystes."
Cette confidence tombe alors que François Fillon a justement défendu la politique de Nicolas Sarkozy à l'international dans les colonnes du Figaro le 13 août :
"Oui, il y a une grande différence entre la politique de Sarkozy et celle de Hollande : le premier prenait des risques, cherchait à renouveler une politique étrangère trop souvent synonyme d'immobilisme et de faux-semblants ; le second ne se préoccupe que de sa 'normalitude'"
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