Après avoir été repoussé fin juillet, le débat sur le contrôle des frais de mandat des députés devrait revenir à l'Assemblée à la rentrée.
Invité de BFMTV ce 14 août, Thierry Mariani, député de la Droite populaire, s'est dit hostile à "une transparence qui ressemble de plus en plus à de l'inquisition".
"Je n'ai pas volé mon salaire"
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Si c’est une commission de l’Assemblée oui, par contre si c’est comme certains le proposaient publié sur internet... Alors quoi, vous allez voir avec qui on mange, la composition du repas ? (...)
Qu’ils soient contrôlés par leurs pairs oui, mais qu’il y ait une transparence qui ressemble de plus en plus à de l’inquisition, je ne suis pas forcément favorable.
Invité de BFMTV ce 14 août, le député de la Droite populaire Thierry Mariani a donné son avis sur un débat qui devrait revenir à l'Assemblée dès la rentrée.
Certains députés souhaitent que l'IRFM, une enveloppe de 6.412 euros mensuelle permettant de couvrir les frais de représentation d'un député, soit plus transparente. Une proposition centriste à ce sujet a été enterrée en juillet mais devrait revenir sur la table en septembre.
Son montant n'est contrôlé à aucun moment et certains élus dépensent cet argent à des fins non professionnelles. L'idée est donc d'encadrer davantage cette enveloppe en détaillant son utilisation. Thierry Mariani n'est pas opposé par principe à un contrôle mais refuse qu'il soit rendu public.
Lire à ce sujet sur Le Lab :
> "Frais de mandat : pourquoi les parlementaires ont repoussé le débat"
> Guaino : "Un député obligé de justifier ses frais n'est plus libre"
Interrogé sur la baisse de 30% de la rémunération du président et des ministres, le député - ancien ministre lui-même - a là aussi un avis tranché :
Je trouve ça totalement démago. Je sais que c’est la mesure la plus approuvée par les Français mais pour moi, on continue de tirer la France vers le bas.
Un ministre ça doit être payé correctement. J’ai été ministre deux ans, je n’ai pas volé mon salaire, j’ai passé trois réveillons sur quatre dans des aéroports et j’étais loin d’avoir le salaire le plus élevé de mon cabinet.
BONUS : Thierry Mariani a également un petit problème avec le nom du ministre de l'Intérieur. Interrogé sur la gestion des camps de Roms, il s'est dit satisfait que "Emmanuel Valls applique les décisions de justice". Manuel aurait suffit.