Fillon qualifie Mediapart d'"officine financée par de riches amis" de Hollande

Publié à 11h14, le 29 avril 2012 , Modifié à 11h14, le 29 avril 2012

Fillon qualifie Mediapart d'"officine financée par de riches amis" de Hollande
François Fillon en 2011 à l'Assemblée nationale. (Reuters)

A droite, feu sur Mediapart ! Dimanche matin c'est le Premier ministre qui a attaqué le journal en ligne d'Edwy Plenel. Suite aux révélations sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, François Fillon a accusé Mediapart d'"officine financée par de riches amis" de François Hollande, sur Europe 1.
Sur le fond, l'hôte de Matignon a affirmé que le document de Mediapart était "un faux, en tout cas impossible à authentifier".

  1. "Mediapart n'a de cesse de vouloir traîner dans la boue le président de la République"

    Sur europe1.fr

    Après les "méthodes fascistes ", voici "l'officine financée par de riches amis" de François Hollande. Mediapart est dans le viseur de la droite qui fait feu sur le journal en ligne suite aux informations selon lesquelles le régime de Mouammar Kadhafi aurait contribuer financièrement à la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. 

    Pour décrédibiliser les informations publiées par Fabrice Arfi et Karl Laske, François Fillon, sur Europe 1 , lie Mediapart au Parti socialiste.

    Hors, son modèle économique est essentiellement basé sur les abonnements, avec un budget à l'équilibre depuis 2011.  Le Premier ministre fait dans doute référence à la présence de Xavier Niel, entre autres, parmi la Société des amis de Mediapart et qui contribue financièrement au site. Mediapart avait annoncé avoir reçu de Xavier Niel 100.000 euros lors de la création du site en 2008 et 100 000 euros supplémentaires en 2009, sur une levée de fonds de 5,7 millions d’euros depuis le lancement du projet. 

    Dimanche, le Premier ministre a ajouté que, depuis cinq ans, le site "n'a de cesse de vouloir traîner dans la boue le président de la République et nous sort, à sept jours des élections, selon une méthode ancienne (...), un document faux, en tout cas impossible à authentifier". 

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    A 7 jours de l'élection, on nous ressort les services secrets qui écoutent Dominique Strauss-Kahn, cette affaire rocambolesque sur la campagne de Nicolas Sarkozy... tout ça est indigne !

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