MEGA SURPRISE - L'hypothèse Marylise Lebranchu désormais écartée [sauf revirement, la principale concernée préfère rester au gouvernement], Elisabeth Guigou plonge dans le grand bain: oui, elle est candidate à la présidence de l'Assemblée nationale.
Depuis la défaite de Ségolène Royal, l'ancienne ministre se disait "disponible" mais pas candidate. Après deux jours de passages dans les médias, pour raconter tout à la fois sa motivation et sa prudence , Elisabeth Guigou entre officiellement en campagne pour le perchoir. Les députés feront leur choix le 21 juin.
De "disponible" à "candidate"
Sur franceinfo.fr
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J’ai décidé hier soir [le 19 juin] d’être candidate à la présidence de l’Assemblée nationale. J’ai beaucoup réfléchi, j’ai rencontré beaucoup de députés.
"Ne pas se précipiter. Avant de se déclarer officiellement candidate pour le perchoir, Elisabeth Guigou a fait monter la sauce. Le 17 juin, après la défaite de Ségolène Royal à La Rochelle, son nom revient en force pour le poste. Femme socialiste, ancienne ministre, députée depuis dix ans... Pourquoi pas elle?
Le 18 juin, dans Le Parisien, Elisabeth Guigou "marque [sa disponibilité] ", mais fait comprendre qu'elle ne veut pas y aller seule. Le 19 juin, plus affirmative, elle martèle sa motivation sur France Inter et BFMTV:
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Je suis disponible, je suis préparée. (...) Je suis très motivée car je pense que c'est un poste très important dans l'Etat.
"En tant que femme, elle estime être un "très beau symbole" pour le perchoir. Elle attend cependant toujours de rencontrer des députés avant de se lancer. La réunion se passe le 19 juin en fin d'après-midi.
Une rencontre fructueuse puisque le 20 juin au matin, cette fois-ci sur France Info , elle remplace "disponible" par "candidate". Sur le fond, pas de différence avec les jours précédents. L'ancienne Garde des Sceaux déroule toujours son curriculum vitae et ses projets pour l'Assemblée:
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Je ferai en sorte que la majorité du Parlement soutienne le gouvernement, mais il faudra aussi être dans une critique constructive et être dans la proposition.
"Pour le moment, Elisabeth Guigou est la seule femme en lice pour le perchoir. Selon le journaliste Jean-François Aquilli, François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont insisté auprès de la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, pour qu'elle se porte candidate. Mais celle-ci aurait refusé: perdre son ministère serait trop risqué .
Face à elle, Claude Bartolone et Jean Glavany espèrent que l'argument "parité" ne tiendra pas . L'exécutif insiste pourtant pour qu'une femme prenne la tête de la quatrième plus haute fonction de l'Etat. Une volonté dont Elisabeth Guigou a bien conscience:
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Il faut absolument faire avancer la parité. (...)
Il est très important que dans les plus hautes fonctions de l’Etat, il y ait au moins une femme.
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