Fleur Pellerin veut créer un incubateur "de classe mondiale", "un étendard du numérique" à la Halle Freyssinet

Publié à 06h51, le 06 mars 2013 , Modifié à 07h21, le 06 mars 2013

Fleur Pellerin veut créer un incubateur "de classe mondiale", "un étendard du numérique" à la Halle Freyssinet
Fleur Pellerin dans la cour de Bercy (photo MaxPPP)

START ME UP - L’opération numérique du gouvernement se poursuit. La feuille de route annoncée par Jean-Marc Ayrault après une sortie de classe d’une dizaine de ministres prévoyait une future loi Taubira sur le numérique.

Ministre chargée de l’Economie numérique, Fleur Pellerin annonce, ce mercredi 6 mars dans Libération, une piste de lieu qui pourrait accueillir son futur incubateur géant pour les start-up. Et ce lieu tant attendu pourrait être la Halle Freyssinet, dans le XIIIe arrondissement de Paris.

La ministre développe dans les colonnes du quotidien pourquoi ce lieux pourrait être le lieu idoine pour son "étendard du numérique" :

Nous allons créer à Paris ou en proche banlieue un lieu qui sera l’étendard du numérique de la France.

Ce pourrait être la Halle Freyssinet, dans le XIIIe arrondissement. C’est l’hypothèse la plus sérieuse parmi les implantations étudiées.

Grande de 25 000m² au sol, cette halle pourrait ainsi accueillir "jusqu’à 1 000 start-up" et devenir une vitrine du numérique français :

Cet endroit doit être une vitrine internationale, un des grands incubateurs de classe mondiale.

Aller plus loin. Fleur Pellerin ne veut pas s’arrêter à cet unique projet dans la capitale, et annonce, dans son interview à Libération, vouloir lancer "quinze quartiers numériques dans les villes les plus dynamiques de l’Hexagone".

BONUS TRACK : EN CAMPAGNE POUR ANNE HIDALGO

Fleur Pellerin profite de cette interview pour faire campagne, à demi-mots, pour Anne Hidalgo pour la succession de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris. Tout en critiquant la néo-candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet :

Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et leur équie ont fait un travail remarquable à Paris sur l’innovation et le numérique.

On ne peut pas en dire autant de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n’a pas brillé sur ces sujets lorsqu’elle était au gouvernement.

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