Contrairement à ce que pensent certains, je ne crois pas du tout que l'UMP soit finie.
Remplacez "certains" par "Nicolas Sarkozy", et c'est tout comme. L'ancien Premier ministre fait cette déclaration mardi 18 juin dans une interview qu'il donne au Figaro. S'il ne nomme pas l'ancien président de la République, impossible de ne pas y voir une référence aux propos de Nicolas Sarkozy, selon lequel "l'UMP, c'est mort ! Copé a cassé le jouet". Des propos rapportés par Le Point une semaine plus tôt.
François Fillon développe son raisonnement :
L'UMP, c'était la volonté de rassembler les gaullistes, les libéraux et les centristes pour gouverner le pays et faire barrage à l'extrême droite. Ces objectifs sont toujours valables.
Qui peut penser qu'en divisant l'opposition on aurait plus de chance d'opérer le redressement du pays. Je suis favorable à un rapprochement entre l'UMP et l'UDI de Jean-Louis Borloo.
François Fillon a jugé "assez peu probable" l'éventualité d'une nouvelle candidature à la président de l'UMP à l'issue du mandat de Jean-François Copé. Alors qu'il lance son mouvement "Force républicaine", l'ancien Premier ministre s'est dores et déjà déclaré candidat à une primaire UMP pour la prochaine présidentielle.