François Fillon sur Nicolas Sarkozy : "Il est vrai qu’il a pu être clivant "

Publié à 14h01, le 15 juin 2013 , Modifié à 15h22, le 15 juin 2013

François Fillon sur Nicolas Sarkozy : "Il est vrai qu’il a pu être clivant "
François Fillon devant les lecteurs de Nice Matin. (Maxppp - Franz CHAVAROCHE )

COUCOU NICOLAS - François Fillon fait un pas de plus vers 2017. Ce vendredi 14 juin, il était présent devant  2.000 sympathisants réunis dans les Alpes-Maritimes pour le premier meeting de Force républicaine. 

Et dans la foulée, l'ancien Premier ministre donne une interview à Nice-Matin et à ses elcteurs dans laquelle il confirme un peu plus son ambition. Avec des mots particulier à l'égard de l'ancien président de la République. 

Sur un retour de Nicolas Sarkozy, François Fillon se tient prêt à l'affronter projet contre projet, laisse-t-il entendre : 

Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il se retirait de la vie politique, et depuis je ne l'ai pas entendu revenir personnellement sur cette position. S'il revenait sur sa décision, il portera son projet et moi le mien.

Grâce aux primaires, les Français désigneront le plus à même de battre la gauche et de mener une politique différente capable d'assurer le redressement économique du pays et de rassembler les Français.

L'ancien Premier ministre émet-il des doutes sur les capacités de Nicolas Sarkozy à rassembler les Français ? "Il a d'autres qualités", lâche François Fillon. Ajoutant qu'"il est vrai qu'il a pu être clivant, lui même le reconnaît.

Soulinant sa "loyauté" envers Nicolas Sarkozy depuis 2004, François Fillon assure que "s'il avait gagné l'élection présidentielle, nous aurions poursuivi les réformes et la France se porterait mieux qu'aujourd'hui". 

A Mandelieu-la-Napoule, François Fillon a déclaré devant ses soutiens vouloir bâtir un "programme alternatif sérieux et réaliste." Pour l'ancien Premier ministre, "il faut rassembler notre famille politique qui a été mise à mal par l'élection tronquée de novembre dernier." 

Depuis le Japon, il avait déclaré le 9 juin qu'il serait candidat à la primaire "quoi qu'il arrive" en 2016. Suggérant déjà que ce serait le cas même si Nicolas Sarkozy souhaitait revenir. 

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