François Hollande en soutien à Manuel Valls sur les Roms : "Est-ce que la France a vocation à accueillir tous les plus vulnérables ?"

Publié à 09h39, le 26 septembre 2013 , Modifié à 10h02, le 26 septembre 2013

François Hollande en soutien à Manuel Valls sur les Roms : "Est-ce que la France a vocation à accueillir tous les plus vulnérables ?"
(Maxppp)

STÉRÉO - Sur les Roms, Manuel Valls et François Hollande sont sur la même ligne. C'est ce que fait savoir François Hollande en petit comité, selon une information d'Europe 1. Et pour expliquer cela, François Hollande répond à la manière de Michel Rocard : 

La question qu’on doit se poser c’est de savoir si la France a vocation à accueillir tous les plus vulnérables.

En 1990, le Premier ministre socialiste de l'époque lâchait une phrase qui est restée dans l'histoire : 

La France ne peut accueillir toute la misère du monde... mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part.

"Les Roms ont vocation à revenir en Bulgarie ou en Roumanie", avait considéré le ministre de l'Intérieur déclenchant la polémique, particulièrement dans sa famille politique.

Le chef de l'Etat veut montrer sa fermeté sur la questions des Roms et son soutien à son ministre et prononce une réplique quasi-semblable : 

La majorité des Roms a vocation à être raccompagnée dans son pays d’origine.

"Seule une minorité cherche à s’intégrer", a ajouté le président de la République, reprenant ainsi le couplet également entonné par son ministre.

Mercredi 26 septembre, le gouvernement apportait déjà son soutien à Manuel Valls, par l'intermédiaire de sa porte-parole Najat Vallaud-Belkacem. "La misère n'est pas un mode de vie", a répondu la ministre, ajoutant que "le ministre de l'Intérieur, comme l'ensemble du gouvernement, s'est emparé de cette question avec fermeté et humanité. (...) Le retour au pays fait partie de la palette des solutions, Manuel Valls a rappelé cela.

  

Une sortie qui a en revanche valu à la France un rappel à l'ordre de Bruxelles. Si les principes de libre circulation et de liberté de résider dans un autre pays "ne sont pas respectés, la Commission utilisera tous les moyens à sa disposition", a déclaré le porte-parole de la Commission, Olivier Bailly, en réponse à une question sur d'éventuelles sanctions.

 

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