Suivez le compte-rendu du conseil des ministres du 25 septembre

Publié à 10h24, le 25 septembre 2013 , Modifié à 14h02, le 25 septembre 2013

Suivez le compte-rendu du conseil des ministres du 25 septembre
(Reuters)

LIVE TWEET - Point NVB, épisode 51. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault se réunit ce mercredi 25 septembre à l'Élysée pour un conseil des ministres dominé par l'examen du projet de loi de finances pour 2014, et sur fond de polémique sur les Roms.

Le compte-rendu est assuré par Najat Vallaud-Belkacem et à suivre avec @DelphineLegoute.

>> Dans l'actualité de ce mercredi :

#ROMS

En déclarant que la seule solution pour régler "le problème des populations roms" en France était le démantèlement de leurs campements et leur expulsion, en ajoutant qu'il était "illusoire de penser" qu'on pouvait régler cette question "uniquement à travers l'insertion" et en assurant que leurs "modes de vie" entraient "en confrontation avec les nôtres", Manuel Valls a jeté comme un froid à gauche. 

A la sortie du Conseil des ministres, Manuel Valls n'a pas souhaité commenter ses propos tandis que Nicole Bricq a assuré que le sujet n'avait pas été évoqué. De son côté, Victorin Lurel a dit "comprendre" les propos du ministre de l'Intérieur. 

"La question n'a pas été évoqué dans le conseil des ministres, il n'y a pas de raison qu'elle le soit", a confirmé Najat Vallaud-Belkacem, qui a néanmoins épaulé le ministre de l'Intérieur, répondant que "la misère n'est pas un mode de vie". 

La porte-parole a fait comprendre que la ligne Valls était celle du gouvernement : 

Le ministre de l'Intérieur, comme l'ensemble du gouvernement, s'est emparé de cette question avec fermeté et humanité. (...) Le retour au pays fait partie de la palette des solutions, Manuel Valls a rappelé cela. 

Cécile Duflot, Marisol Touraine ou encore Arnaud Montebourg ont fait entendre plus ou moins timidement leur désapprobation, tout en tentant de respecter la sacro-sainte solidarité gouvernementale.

Là encore, Najat Vallaud-Belkacem a défendu Manuel Valls :

J'ai entendu certains membres du gouvernement se prononcer sur les interprétations faites de ses propos. J'invite chacun à se parler.

#HOLLANDE À L'ONU

Lors de son discours à la 68e assemblée générale de l'ONU, le président de la République a maintenu "trois exigences" concernant la Syrie, notamment que "ceux qui ont commis ces crimes [à l'arme chimique] soient tenus pour responsables devant la justice".

François Hollande a également rencontré pour la première fois le nouveau président iranien, Hassan Rohani, et a revendiqué un dialogue "direct et franc" avec l'Iran sans céder sur la question de la prolifération nucléaire. Selon la porte-parole, il a jugé la rencontre "très utile".

#CHÔMAGE

Les nouveaux chiffres du chômage doivent être dévoilés ce mercredi et confirmer, ou non, la décélération de la fameuse courbe du chômage en août. [>> lire l'édito d'Olivier Duhamel à ce sujet].

A la mi-septembre sur TF1, François Hollande a déclaré qu'il était "tout près du but" pour parvenir à l'inversion de la courbe fin 2013, comme promis.

#FLORANGE

Dix-neuf mois après sa promesse de retourner voir les ouvriers du site ArcelorMittal, projet de loi en main, et après l'arrêt des hauts fourneaux en avril, François Hollande revient à Florange jeudi 26 septembre. Il s'y rend sans Arnaud Montebourg qui a longtemps porté cette loi avant qu'elle ne lui échappe, mais avec Aurélie Filippetti, élue de la région. 

Le président est attendu au tournant. Le leader local de la CFDT, Edouard Martin, a déjà prévenu :

Si Monsieur Hollande vient uniquement nous redire ce qu'on sait déjà et serrer des mains, ça n'a aucun intérêt. Si c'est uniquement pour honorer sa promesse de revenir, ça ne suffit pas et ça risque de se retourner contre lui. On n'est pas dans un show médiatique.

La loi dite "Florange"sur la reprise des sites rentables sera quant à elle votée par les députés le 1er octobre avant de poursuivre son parcours parlementaire au Sénat. 

>> Dans l'agenda du conseil des ministres

#BUDGET 2014

Le projet de loi de finances pour 2014, censé instaurer une "pause fiscale" initiée en 2014 et "confirmée" en 2015, est présentée ce mercredi en Conseil des ministres.

Les recettes globales doivent progresser de seulement trois milliards d'euros en 2014. Ces trois milliards correspondent en réalité au solde entre les 9 milliards de hausse d'impôts (qui concernent pour l'essentiel les ménages) et les 6 milliards de baisse (qui concernent majoritairement les entreprises) [>> lire ce sujet cet article de Libération].

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