François Hollande à Dijon: "Je lui dis François, il faut qu'il y ait plus de cohérence dans ce gouvernement"

Publié à 06h58, le 11 mars 2013 , Modifié à 08h29, le 11 mars 2013

François Hollande à Dijon: "Je lui dis François, il faut qu'il y ait plus de cohérence dans ce gouvernement"
François Rebsamen et François Hollande, le 20 mai 2011 (Maxppp).

Opération reconquête pour François Hollande. Dès ce lundi, et pendant 48 heures, le président de la République se rend à Dijon.

Au programme: la visite d'une entreprise de biotechnologies, ou la signature d'emplois d'avenir.

Reconquête de l'opinion d'abord: à 30% d'opinions favorables selon le dernier sondage TNS Sofres pour Le Figaro Magazine, un président a rarement été aussi impopulaire six mois après son élection.

Reconquête de ses amis historiques, aussi. Et François Rebsamen, maire de Dijon, en fait partie.

Invité d'Europe 1 ce lundi 11 mars, également patron du groupe PS au Sénat, décline son mot d'ordre pour le déplacement : il faut plus de co-hé-ren-ce, mot clef martelé au moins une bonne demi-dizaine de fois.

Il y a une attente assez forte de mise en cohérence des mesures qui ont été prises.

Je lui dis, François, il faut qu'il y ait plus de cohérence dans ce gouvernement.

[...]

Il doit y avoir à ce niveau là, une cohérence certaine.

Il faut arrêter le concours lépine des propositions fiscales.

 

Le Figaro de ce lundi rapporte également des propos tenus par François Hollande à son ancien numéro 2 socialiste, lorsqu'il le recevait à l'Elysée pour préparer sa visite :

Quand je me déplace sur le terrain, c'est aussi pour faire plaisir à mes amis. C'est pourquoi je viens chez toi.

Le maire de Dijon ne se laisse pas impressionner par le cadeau présidentiel, et rétorque, toujours selon Le Figaro :

C'est normal, tu en avais pris l'engagement pendant la campagne.

On préfère accueillir un président qu'un candidat battu. Mais bon. Si tu avais perdu, on t'aurait accueilli quand même.

François Rebsamen est un proche du chef de l'Etat. Il est, d'abord, son ancien numéro 2 lorsque celui-ci était Premier secrétaire du Parti socialiste. En mai 2012, le président, alors fraîchement élu, marque sa préférence pour François Rebsamen pour devenir Premier secrétaire du Parti socialiste. Le maire de Dijon s'est illustré ces derniers mois en portant le combat des sénateurs socialistes pour la sauvegarde du cumul des mandats.

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