Ne rentrons pas trop dans les détails. Si son ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a confirmé dès le mois d'avril qu'il y aurait bien une nouvelle hausse des prélèvements obligatoires en 2014, de l'ordre de six milliards, François Hollande ne s'engage pas sur ce terrain là.
Lors de son entretien télévisé du 14 juillet depuis l'Elysée, le président a refusé de se prononcer sur un chiffre précis pour se borner à un message rassurant :
Je ne ferai d'augmentations d'impôts que si elles sont nécessaires, dans l'idéal le moins possible.
Pas de données précises sur les impôts supplémentaires en 2014 donc, mais l'idée d'une nouvelle augmentation, même minimale, semble bien entérinée. Début 2013, la promesse était encore à la stabilité fiscale en 2014. C'est lors du collectif budgétaire de la rentrée parlementaire que les éventuelles hausses d'impôts, et leur montant, seront décidées.
Ce dimanche, François Hollande a également insisté sur les économies à faire, particulièrement en baissant le budget de l'Etat :
Je prends l’engagement qu’il y aura moins de dépenses qu’en 2013 donc effort historique d’économie