François Rebsamen, le président du groupe socialiste au Sénat et maire de Dijon, ne sera pas candidat à la tête du PS, explique-t-il dans une interview au JDD.fr, publié le 24 août.
Son nom circulait du côté des proches de François Hollande. Il était son favori, comme l'expliquait Le Lab à la fin du mois de mai.
Il explique : "J'ai été très touché de voir que mon nom était cité [...] Mais j'ai cru comprendre qu'il fallait laisser Martine Aubry choisir son successeur. Je pense qu'on lui doit ça. Je soutiendrai donc celui ou celle qu'elle a choisi de toutes mes forces."
Car Martine Aubry ne voulait pas de sa candidature : "Essayer de lancer Rebs, c'est une bonne manière de me faire rester". Voilà, selon Le Point du 12 juillet, comment l'actuelle première secrétaire du PS aurait avertit François Hollande qu'elle est contre la candidature de François Rebsamen pour la tête du PS.
Depuis plusieurs mois, Martine Aubry reste dans le flou sur ces intentions.
Le 17 août sur Europe 1, elle expliquait que "toutes les conditions sont réunies pour que je ne le sois plus [Première secrétaire]", ajoutant "si tout se passe comme je le souhaite, je ne serai plus première secrétaire du Parti socialiste."
Une condition qui gêne notamment Harlem Désir. Le 27 mai déjà, le numéro 2 du PS se disait candidat pour le poste de premier secrétaire, précisant "si Martine Aubry ne se présente pas".
Jean-Christophe Cambadélis et Gaëtan Gorce ont déjà fait part publiquement de leurs ambitions.