Gens du voyage : Gilles Bourdouleix parle d'un enregistrement "manipulé"

Publié à 18h16, le 22 juillet 2013 , Modifié à 18h21, le 22 juillet 2013

Gens du voyage : Gilles Bourdouleix parle d'un enregistrement "manipulé"
(Maxppp)

Nouvel épisode dans la polémique qui entoure le maire de Cholet. Après la mise en ligne de l'enregistrement audio de ses propos sur les gens du voyage, Gilles Bourdouleix dénonce "un bidouillage". 

Mis en ligne par Le Courrier de l'Ouest, l'enregistrement laisse clairement entendre un individu prononcer les mots suivants : 

C'est bien, eh bein Hitler, il n'en a peut-être pas tué assez.

"Manipulation", répond le maire de Cholet. Pour lui, cet enregistrement est un "règlement de compte" et accuse le journaliste d'avoir "bidouillé" et pointe les "coupures" de l'extrait audio. 

A l'AFP, l'élu explique avoir marmonné, dans le campement, "que si c'était Hitler, il les tuerait ici, l'air de dire ils ont de la chance que je ne sois pas Hitler". 

Tout ça est un montage scandaleux. Ce n'est pas moi qui ai fait référence à Hitler, ce sont les gens du voyage qui m'ont traité d'Hitler en me faisant le signe nazi (...) On traite un élu d'Hitler, ça ne choque personne, ni M. Borloo ni personne.

Gilles Bourdouleix a indiqué qu'il maintenait sa plainte contre le journal pour diffamation, atteinte à l'honneur et à l'image.

Après ses propos, il risque l'exclusion de l'UDI. Une sanction qui semble peu affecter le député qui maintient l'hypothèse de la manipulation contre lui : "Je m'en fous totalement: mes propos sont des propos manipulés par un journaliste avec l'aval de sa rédaction en chef."

Il n'a pas l'intention de démissionner, explique-t-il, et assure avoir un témoignage lui expliquant que c'est un montage contre lui. Enregistrement qu'il ne souhaite pas communiquer : 

Je ne vais pas passer ma vie à me justifier par rapport à des bidouillages d'un petit merdeux de journaliste. (...) J'ai le témoignage enregistré d'un autre journaliste du Courrier de l'Ouest qui m'a dit que c'était un bidouillage de sa rédaction en chef qui avait voulu me nuire.

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