Après la possible exclusion de son parti, l'UDI, le député Gilles Bourdouleix pourrait avoir à faire à la justice. C'est le souhait de Harlem Désir qui a demandé que "la justice soit immédiatement saisie"à la suite des propos du député-maire UDI de Cholet.
Dans un communiqué, le patron de Solférino veut que des poursuites soient engagées contre Gilles Bourdouleix et ses "propos stupéfiants et intolérables.
Au nom des Socialistes et en mon nom personnel, je forme le vœu que la justice soit immédiatement saisie et que soient engagées les poursuites nécessaires contre Gilles Bourdouleix.
De son côté le Parti de gauche réclame aussi des poursuites judiciaires. Martine Billard, co-présidente du mouvement, "appelle la ministre de la justice à immédiatement engager des poursuites judiciaires pour apologie de crimes contre l’humanité."
Dans l'escalade contre les gens du voyage menée par la droite de ce pays, il vient d'atteindre le comble de l'horreur. Un élu qui, indirectement, appelle à l'extermination d'êtres humains n'est pas digne de les représenter dans un mandat électif.
S'il était condamné par la justice, le député-maire pourrait être "frappé d'inéligibilité", espère l'ancienne députée. "En attendant, la moindre des choses serait qu'il démissionne de ses mandats d'élu", juge-t-elle.
Gilles Bourdouleix a réagi dimanche à des saluts nazis que lui faisaient des gens du voyages installés sur un terrain privé dans sa commune, en disant que "Hitler n'en a peut-être pas tué assez". Suite à ses propos, il risque déjà l'exclusion de l'UDI, dont il est un membre fondateur, dès mercredi. Lui dénonce un enregistrement "manipulé".