Georges Tron condamné pour diffamation envers le beau-frère de Marine Le Pen

Publié à 16h58, le 06 juillet 2012 , Modifié à 22h42, le 06 juillet 2012

Georges Tron condamné pour diffamation envers le beau-frère de Marine Le Pen
Georges Tron, le 25 mai 2012. (MaxPPP)

COMPLOT - Il voulait dénoncer auprès de ses administrés "le rôle de la famille Le Pen", "révéler le complot politique". Il a été condamné par la Justice pour diffamation.

Georges Tron, maire UMP de Draveil (Essonne), a été condamné vendredi 6 juillet par le juge des référés d'Evry, devant lequel il était assigné pour diffamation par Jacques et Philippe Olivier, époux de Marie-Caroline Le Pen, beau-frère de la présidente du Front national.

L'ancien député de l'Essonne a annoncé son intention de faire appel de cette décision.

  1. [Document] Le tract qui a fait condamner Georges Tron pour diffamation

    Sur lelab.europe1.fr

    En pleine campagne des législatives pour se maintenir dans la 9e circonscription de l’Essonne, accusé de viol par deux de ses anciennes collaboratrices, le député-maire de Draveil avait dénoncé par tract un complot, téléguidé selon lui par "la famille Le Pen".

    Un tract de campagne de quatre pages présenté comme une "lettre personnelle" et distribué aux habitants de sa circonscription. 

    Le Lab avait pu procurer ce document, consultable ci-dessous: 

    Vendredi 6 juillet, Georges Tron, a été condamné par le juge des référés d'Evry "à faire cesser le trouble manifestement illicite causé à Monsieur Jacques Olivier et à Monsieur Philippe Olivier par la diffusion du tract intitulé "Message personnel" de la part de Georges Tron daté à Draveil du 7 mai 2012".

    Le maire de Draveil doit faire paraître un encart dans l'édition départementale du Parisien et retirer ce tract de son site internet créé pour les élections législatives. Un site déjà fermé.

    L'ancien Secrétaire d'Etat à la fonction publique a annoncé vendredi après-midi avoir fait appel de cette décision.

    Pour ce même tract, Georges Tron avait été poursuivi devant le tribunal correctionnel d'Evry par deux autres candidates : Fabienne Sorolla, élue Modem au Conseil municipal de Draveil et Daphné Ract-Madoux, candidate Modem aux législatives dans sa circonscription. Les recours avaient été rejetés par la justice.

    Jointe par Le Lab au moment de la distribution du tract, Fabienne Sorolla estimait que :

    Draveil, c'est Dallas.

    Philippe Olivier et son frère, qui était son suppléant, n'ont recueilli que sept voix, soit 0,02% des voix le 10 juin au premier tour des élections législatives. En pleine campagne, ils expliquaient au Lab se présenter non pas pour être élus mais "pour témoigner" contre le député sortant.

    Au deuxième tour Georges Tron a recueilli 43,25% des voix, laissant son siège à l'Assemblée au candidat PS et maire de Ris-Orangis (Essonne) Thierry Mandon.

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