POINT GODWIN - "Il en avait marre de passer pour l’ami d’Hitler". Invité lundi 26 novembre d'une radio suisse, l'acteur Gérard Jugnot est revenu sur l'exil londonien de son ami Christian Clavier, dénonçant des "amalgames" et estimant que pendant le mandat de Nicolas Sarkozy, entre 2007 et 2012, "on n’était pas non plus sous le IIIe Reich".
Quelques jours plus tôt, l'acteur avait tenu des propos similaires, le 23 novembre sur le plateau de Vous trouvez ça normal ?!
Le réalisateur-producteur regrette également que François Hollande ne puisse " être aussi drôle qu'il l'est dans la vie car c'est la crise".
"Il en avait marre de passer pour l’ami d’Hitler"
Sur rts.ch
Gérard Jugnot invité de la radio suisse La Première, dans l'émission Vertigo diffusée lundi 26 novembre , pour la promotion de sa pièce de théâtre "Cher trésor" en est venu à parler politique.
L'occasion de revenir, notamment, sur l'exil outre-Manche de son ami Christian Clavier et, du coup, de parler de Nicolas Sarkozy :
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Christian [Clavier], il habite un peu à Londres car il en avait marre de passer pour l’ami d’Hitler. C’était quand même assez violent.
Et quand j’entendais des choses sur Sarko, que je ne cautionne pas non plus, mais on n’était pas non plus sous le troisième Reich. Même les histoires de sans-papiers, c'est pas des gens qu'on met dans des camps pour les exterminer. Il faut faire attention aux amalgames.
"Marre de passer pour "l'ami de Hitler", une comparaison que Gérard Jugnot avait fait quelque jours plus tôt, sur le plateau de Vous trouvez ça normal ?!, diffusée sur France 2, le 23 novembre 2012.
Il expliquait :
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J’ai déjeuné avec lui [Christian Clavier, ndlr] récemment. C’est vrai que … il est devenu le parangon, comme ça de… l’ami de Hitler, donc il en pouvait plus.
">> Cliquez sur l'image pour accéder à l'émission en replay (séquence à parti de 42'30")
Pour autant, celui qui se qui se définit comme un acteur "pas du tout engagé", "d''extrême centre" est très critique concernant la campagne éléctorale en 2012.
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Je trouve qu’il y a eu un apaisement. Avant l’élection, ça puait franchement. La viande halal, tout ça, c’était quand même assez violent.
"Gérard Jugnot explique au cours de cette heure d'entretien qu'il a eu l'occasion de rencontrer François Hollande à plusieurs reprises. Or, selon lui, le chef de l'État ne peut pas exprimer sa vraie nature en raison du contexte économique.
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Le type est tout à fait sympathique. Malheureusement, il ne peut pas être aussi drôle qu'il l'est dans la vie car c'est la crise.
Il est vraiment très amusant. C'est un type qui a un humour fou, une grande ironie, très intelligent. Alors il s'en prend plein la tronche mais je crois que c'est le métier.
"Gérard Jugnot, qui est aussi réalisateur et producteur , dénonce avec humour la politique socialiste concernant les riches .
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Je suis très en règle avec le fisc. Tout va bien. Mais c'est vrai que là, le coup de vis est un peu violent.
Je fais partie de ces gens qui morflent car je suis aisé. Je ne suis pas un vrai riche. Les vrais riches ne sont plus en France. (Rires) Ils sont chez vous [en Suisse], j’en ai croisé beaucoup.
"Enfin, celui qui a notamment joué dans "Les bronzés" et "Le père Noël est une ordure" fait une déclaration sur France 3 qui a fait la joie des sites très à droite (comme celui-ci ) :
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La Culture a toujours été de gauche, depuis De Gaulle. [...] Tous les théatres subventionnés ont toujours été à gauche. France 3, ça a toujours été le communisme. Je me souviens, quand on faisait des tournées de film à une époque, si on avait pas la carte du parti communiste, on passait pas sur France 3.
"Et Gérard Jugnot de conclure, après sa critique de l'actuel système de subvention publique du théâtre : "Ce sont des choses qu'on peut dire hors micro. Je peux le dire en Suisse, pas en France". Bon, ça, Gérard, c'était surtout vrai avant internet...
[Edit 29 novembre 18h10] Ajout de l'intervention de Gérard Jugnot le 23 novembre sur le plateau de Vous trouvez ça normal ?!