Harlem Désir, "heureux" pour DSK

Publié à 08h45, le 30 novembre 2012 , Modifié à 08h45, le 30 novembre 2012

Harlem Désir, "heureux" pour DSK
Harlem Désir sur i>Télé le 30 novembre 2012. (Capture d'écran)

Le New-York Times annonce un accord à l’amiable entre Nafissatou Diallo et Dominique Strauss-Kahn. "Nous en sommes heureux pour lui", a déclaré, vendredi 30 novembre sur i>Télé, Harlem Désir tandis que Najat Vallaud-Belkacem, sur Europe 1, ne voulait pas "commenter une affaire judiciaire en cours".

Dominique Strauss-Kahn continue de mettre les socialistes mal à l’aise. Alors que le New York Times annonçait, jeudi soir, qu’un accord à l’amiable avait été trouvé entre l’ancien patron du FMI et Nafissatou Diallo, les socialistes invités des matinales, vendredi 30 novembre, étaient bien évidemment sollicités pour commenter cette information.

Première interrogée sur le sujet, la ministre du droit des femmes Najat Vallaud-Belkacem. Sur Europe 1, la porte-parole du gouvernement s’est braquée sur un "no comment" de rigueur : 

Vous me permettrez de ne pas émettre de commentaire sur une affaire judiciaire en cours.

Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, était quant à lui plus prolixe, sur i>Télé. Pour l’eurodéputé, si cela doit marquer le dénouement de l’affaire, "il faut s’en réjouir" : 

Je n’ai pas d’information particulière. Dominique Strauss-Kahn n’est plus dans la vie politique.

Si cette affaire peut connaitre pour lui un dénouement, nous en sommes heureux pour lui.

Et d’ajouter, quant à savoir si un arrangement à l’amiable valait mieux qu’un procès : 

Cela laissera peut-être le regret de ne pas avoir le dévoilement de la vérité jusqu’au bout.

Si c’est la fin d’une procédure qui a été pénible pour tous, il faut s’en réjouir.

Interrogé également sur les dernières rumeurs évoquant un retour de DSK dans la vie publique, et plus précisément via une candidature aux municipales de 2014 à Sarcelles, Harlem Désir botte en touche et évacue la rumeur d'une investiture socialiste pour Dominique Strauss-Kahn : 

Je n’ai pas entendu cette rumeur. Je ne crois pas aux rumeurs.

Je crois que lui-même considère qu’il n’est plus un acteur de la vie politique, donc laissons-le tranquille.

 

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