François Fillon face à Nicolas Sarkozy. Le duel a commencé et s'accentue avec les derniers propos de l'ancien Premier ministre rapportés dans Valeurs Actuelles.
Dans l'hebdomadaire, François Fillon s'estime "mieux placé que Nicolas Sarkozy pour l'emporter en 2017.""Si je ne le pensais pas, je ne serais pas candidat", a-t-il déclaré.
Une sortie qui hérisse Henri Guaino, député des Yvelines et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy. Devant la presse parlementaire, il a considéré que ces propos relevaient d'une "forme d'indécence" :
Cette manière de faire de la politique est nuisible pour le débat public. Il y a une forme d'indécence. Il porte préjudice a sa famille politique et à toute la politique.
Il parle de "rancoeur" au sujet de l'ancien Premier ministre :
Il laisse libre-court a son appétit de pouvoir. Quand on est resté Premier ministre pendant 5 ans, comment peut-on déverser une telle rancœur contre celui qui lui a fait l'honneur de le nommer?
Que lui dirait-il s'il l'avait au téléphone ? "Je lui dirais : ça suffit! Arrêtes!", a répondu ce proche de Nicolas Sarkozy.
Au Journal du Dimanche, François Fillon avait déjà glissé quelques confidences. Il affirmait alors être "en conflit avec Nicolas" et "de facto en compétition" avec l'ancien président de la République.
Henri Guaino avait déjà critiqué le comportement de François Fillon à l'égard de son mentor, mardi 8 octobre au soir, sur i>Télé :
François Fillon nous dit 'Moi j'ai un ennemi' et son ennemi, il le choisit dans son camp.
(...)
Ce n'est pas un comportement moral.
Sébastien Tronche, avec Ivan Valerio.